« Les États-Unis renforcent leur pression sur Cuba », écrit le Washington Post. Selon le journal, cette décision d’appliquer le chapitre III de la loi Helms-Burton représente un virage de la politique cubaine de Washington. Après avoir pris des mesures visant à isoler le Venezuela sur la scène internationale, le président américain s’attaque à présent à Cuba.
L’île communiste souffre déjà de l’effondrement économique du Venezuela, son allié le plus proche. Avec l’application de la loi Helms-Burton, les investissements étrangers à Cuba pourraient se réduire sévèrement, estime le Washington Post. Il n’y a pas de risque de voir partir les entreprises françaises déjà installées comme Pernod-Ricard qui fabrique le fameux rhum Havana Club. Mais la décision américaine pourrait dissuader de nouveaux investisseurs.
Un message envoyé aux électeurs de Donald Trump
C’est ce qu’écrit le Miami Herald qui rappelle que le président – s’il veut gagner les élections de 2020 – doit absolument gagner la Floride, l’État qui est un bastion des exilés cubains hostiles Haiau gouvernement communiste. Séduire cet électorat avec ce type d’annonces pourrait aider Donald Trump à remporter la Floride, écrit le Miami Herald.
L’annonce américaine n’est pas non plus passée inaperçue à Cuba. Le journal Granma formule des critiques sévères. Selon l’organe du parti communiste cubain, la loi Helms-Burton vise à « briser l’âme de Cuba ». Dans un autre article, Granma relève que l’Union européenne, qui vient de signer avec le gouvernement de La Havane un accord de dialogue et de coopération, s’oppose à toute loi empêchant de faire du commerce avec Cuba.
Un an de protestations contre le gouvernement Ortega
Au Nicaragua, le gouvernement a interdit une manifestation de l’opposition pour commémorer le premier anniversaire des protestations contre le pouvoir du président Daniel Ortega. Malgré cette interdiction, le collectif Union nationale bleu et blanc qui regroupe 70 mouvements d’opposition, maintient la marche prévue dans la capitale Managua. C’est à lire dans El Nuevo Diario. Le journal proche de l’opposition publie des dossiers spéciaux qui reviennent sur les 12 derniers mois qui ont bouleversé le pays. Un pays qui vit aujourd’hui dans la peur, écrit un autre quotidien, La Prensa. Le journal publie le portrait de trois étudiants, Richard, Darwin et Hilton, tués le premier jour des manifestations. Selon La Prensa, au moins 325 personnes au total sont mortes, victimes de la répression du gouvernement.
Un conservateur à la tête de l’Alberta
Un conservateur deviendra le prochain Premier ministre de l’Alberta, cette province pétrolière.Jason Kenney et son parti le PCU a pu remporter le scrutin régional, à six mois des législatives fédérales. Ce qui ne facilitera pas la tâche du Premier ministre Justin Trudeau, candidat à un second mandat, d’après le journal Globe and Mail. « Kenney va tout faire pour empêcher une victoire de Justin Trudeau », écrit le journal. Le nouveau chef du gouvernement de l’Alberta a promis de s’attaquer aux -je cite- ennemis de l’industrie pétrolière - comme les militants écologistes et tous ceux qui souhaitent que le pays réduise ses émissions de gaz à effet de serre.
Des émissions qui sont en hausse, selon une étude publiée par le journal en ligne La Presse. Le Canada est responsable de 1,6% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, mais les émissions par habitant sont parmi les plus élevées du monde, notamment à cause de la production du pétrole bitumineux d’Alberta.
Jovenel Moïse veut s’attaquer au problème de l’insécurité
C’est à la une du Nouvelliste. Le journal cite le président qui a annoncé hier sur Twitter qu’il avait passé « des instructions formelles en vue de prendre des mesures urgentes pour contrer les bandits armés… » Le Nouvelliste relève que Jovenel Moïse n’a apporté de précisions sur les institutions concernées par ces ordres. « On ne sait pas si ce sont les responsables de la Police nationale d’Haïti, des Forces armées d’Haïti ou de la Minujusth qui ont reçu ces instructions… » En tout cas selon le rédacteur en chef Frantz Duval « il était temps que le président Moïse se prononce. Il est surtout temps que les forces de sécurité se mettent à faire leur travail ».