Avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau
La neige tombée quelques heures auparavant n’a pas empêché 3 000 supporters de Bernie Sanders, chauffés à blanc, de se retrouver sur le campus du Brooklyn College, l’université où il a étudié dans ses jeunes années.
Pour lancer sa campagne, le sénateur du Vermont s’est présenté comme l’antithèse de Donald Trump, un petit garçon du quartier de Flatbush, élevé dans une famille d’origine polonaise fuyant l'Holocauste et dans laquelle un sou était un sou.
« Je n’oublie pas d’où je viens », a-t-il dit, avant de décrire son rêve de former un gouvernement fondé sur la justice économique, sociale, raciale et environnementale, à l’opposé de l'administration du 45e président des Etats-Unis.
Bernie Sanders, qui avait été le trublion de la primaire démocrate de 2016, sait cependant que la partie en 2020 s’annonce plus difficile, même si les démocrates sont largement mobilisés pour faire barrage à Donald Trump.
Les démocrates partagent un grand nombre des vues de M. Sanders sur l’université gratuite, la couverture maladie universelle et le salaire minimum. Sa carte-maîtresse : l’authenticité de ses convictions, qu’il a été le premier à porter.
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