« Une audition explosive, mais pas sur de nouveaux faits » titre ce matin le Washington Post qui explique en préambule ce qu’il faut retenir de cette audition : « le président Trump est un menteur, au caractère défectueux et peut-être même un criminel ». Les détails apportés par l’ancien avocat personnel de Donald Trump confirment ce que beaucoup savait déjà, le président a menti sciemment aux Américains, il a violé des lois sur le financement des campagnes, il connaissait les intentions de Wikileaks de révéler des informations gênantes sur sa rivale Hillary Clinton.
Pour le Washington Post Michael Cohen a confirmé que le dossier du président en matière de mensonges et dissimulation était bien rempli. Une audition marquée par le jusqu’au-boutisme des élus républicains qui n’ont eu de cesse de remettre en question la crédibilité de Michael Cohen sans prendre le temps de regarder les preuves apportées, détaille le Washington Post. Des élus qui par contre n’ont pas cherché à défendre leur président, souligneUSA Today.
Plutôt qu’ignorer les allégations de monsieur Cohen, ces élus auraient mieux faits de suivre ses conseils estime le Washington Post. Qui reproduit une déclaration de Michael Cohen : « De plus en plus de personnes qui soutiennent Donald Trump, comme moi : aveuglément, vont subir les mêmes conséquences que moi ». Une analyse du Washington Post que partage également l’éditorialiste de USA Today, qui s’interroge sur l’aveuglement de ces élus républicains.
Fin précipitée du sommet entre Donald Trump et Kim Jong-un
Ce jeudi matin, quelques heures après l’annonce, la presse américaine ne détaille pas ce qui a précipité la fin de ce sommet qui devait durer encore quelques heures et qui devait s’achever par la signature d’un accord entre les deux dirigeants. Seule précision : la Corée du Nord réclamait la levée de toutes les sanctions à son encontre, ce qu’a refusé de faire Donald Trump comme il l’a confirmé lors d’un court discours avant de quitter le Vietnam à bord d’Air Force One. Un départ qui ne signifie pas pour autant la fin de discussions comme le laisse entendre leNew York Times.
Reprise du dialogue au Nicaragua dans un climat de tension
Ce mercredi une première réunion dans le cadre de la reprise du dialogue entre le gouvernement de Daniel Ortega et l’opposition s’est tenue. Et le moins que l’on puisse dire c’est que ces discussions s’annoncent compliquées.Si aux premières heures de la journée de mercredi, cela semblait bien engager suite à l’annonce par les autorités de la libération de prisonniers politiques, une centaine selon La Prensa, le première rencontre entre les différentes parties a été pour le moins tendue.
Il s’agissait dans un premier temps de définir les modalités, les règles pour ce dialogue. Douze points étaient à l’étude selon La Prensa. Les deux parties se sont mises d’accord sur les neuf premiers points, mais pas les trois derniers, les plus sensibles puisqu’il s’agit notamment de trouver un accord sur le garant de ce dialogue et sur un éventuel médiateur. Et ce qui pose problème c’est que les autorités ne veulent pas du secrétaire général de l’Organisation des États américains comme garant. OrLuis Almagro était le premier et, semble-t-il, seul choix de l’Alliance civique pour la Justice et la démocratie, qui rassemble différents secteurs du pays et une bonne partie de l’opposition. Mais les autorités ne veulent pas en entendre parler détaille La Prensa.
L’évêque de Matagalpa Rolando Alvarez a quant à lui été prié de quitter les lieux par les autorités qui estiment qu’il fait partie des plus fervents opposants au régime précise Hoy. Les discussions doivent reprendre ce jeudi, toujours à huis clos et normalement les deux parties devraient communiquer sur ces fameux douze points abordés une fois la feuille de route de ces négociations clairement définie. Des négociations scrutées par l’armée nicaraguayenne selon La Prensa puisque cette dernière n’a pas hésité à diffuser un communiqué dans lequel elle dit se joindre au souhait des Nicaraguayens pour qu’une solution soit trouvée le plus rapidement possible pour mettre fin à cette crise.
Mais où est donc passé Juan Guaido ?
C’était la question que tout le monde se posait mercredi au Venezuela. Le président par intérim avait annoncé qu’il renterait bientôt au Venezuela, alors que Nicolas Maduro n’avait de cesse de répéter qu’il allait devoir faire face à la justice. Finalement hier en fin de journée le quotidien brésilien La Folha de Sao Paulo a informé ses lecteurs que Juan Guaido était arrivé au Brésil. A Brasilia plus précisément où il devrait rencontrer dans la journée le président brésilien Jair Bolsonaro annonce El Nacional. L’Assemblée nationale vénézuélienne, dont Juan Guaido est également le président, a informé hier qu’elle avait donné son aval à son absence du pays pour une période de cinq jours sans pour autant préciser quand il rentrerait à Caracas.