Sixième jours de shutdown aux États-Unis. Une fermeture partielle des services fédéraux qui se poursuit et qui risque de durer au moins jusqu’au début de la nouvelle législature au Congrès américain, c’est-à-dire jusqu’au 3 janvier prochain.Le bras de fer continue entre la Maison Blanche et les démocrates rappelle le New York Timesde ce vendredi 28 décembre. Le président Donald Trump réclame toujours une enveloppe de plus de cinq milliard de dollars pour la construction du mur à la frontière mexicaine, ce que refuse les démocrates. Et selon Politico, ils ne comptent pas céder sur ce point. Bien au contraire, selon la revue politique, ils estiment qu’ils sont en train de remporter cette bataille en refusant tout compromis avant que la nouvelle législature ne débute. Il faut dire qu’à compter du 3 janvier, l’administration Trump va devoir gouverner avec une Chambre des représentants aux mains des démocrates, et un Sénat majoritairement républicain. Un exercice qui s’annonce compliqué voir périlleux pour Donald Trump estime Politico.
Dans ce contexte les républicains semblent déjà jeter l’éponge, c’est en tout cas ce que laisse entendre le New York Times. Selon le quotidien les élus républicains auraient déjà prévenu qu’aucun vote sur le « shutdown » ne serait organisé ce vendredi, ni lundi prochain, dernier jour d’activité pour la législature actuelle. D’ailleurs, les photos illustrant cet article du New York Times montrent des élus qui semblent plus préoccupés par le déménagement de leurs affaires que par le shutdown qui prive pourtant d’activité et de salaire près de 800 000 fonctionnaires depuis samedi dernier.
Début de polémique concernant la visite de Donald Trump en Irak
L’information a commencé à circuler au lendemain de cette visite et ce vendredi, le Washington Post revient sur cette affaire. Le quotidien s’interroge sur les manières de faire du président américain : serait-il en train de politiser l’armée qui traditionnellement reste neutre dans ce domaine ? Les attaques partisanes auxquelles se livre Donald Trump lors de ses discours à l’occasion de ces déplacement et les images du président signant des autographes sur des casquettes rouge avec le slogan de sa campagne présidentielle : « Make America great again » à des soldats, posent problème selon le quotidien. Une polémique balayée d’un revers de main par Donald Trump jeudi sur les réseaux sociaux. Le président affirme qu’il n’a jamais distribué de casquettes et qu’il était impensable qu’il refuse de les signer à ces braves jeunes gens. Des déclarations qui ne justifient en rien la diatribe politique employée par le président à l’occasion de ce déplacement, estime le Washington Post.
Des aliens à New York ?
Les habitants de New York ont assisté ce jeudi soir à un drôle de spectacle.Alors que la nuit était tombée, les New Yorkais ont vu pendant près d’une minute une lumière bleue envahir le ciel. Une lumière qui ne ressemblait à rien d’habituel raconte le New York Post. Du coup, sur les réseaux sociaux de nombreux internautes faisaient référence à l’arrivée d’aliens. Mais plus de peur que de mal, il s’agissait en fait d’une explosion d’un transformateur électrique situé dans le Queens. Une explosion qui a tout de même entraîné une coupure de courant obligeant même l’aéroport de La Guardia, un des aéroports new yorkais, à fermer temporairement.
Les Équatoriens dénoncent la hausse du prix des carburants et la baisse du pouvoir d’achat
Ce jeudi, des centaines de personnes sont sorties dans les rues de la capitale Quito pour dénoncer les hausses du prix du carburant et du coût de la vie en général détaille la revue mexicain Tribuna noticias. Selon le quotidien équatorien El Universo, les différentes centrales syndicales comptent mettre en place toute une série d’actions pour le début de l’année 2019. Une décision devrait être annoncée d’ailleurs le 12 janvier prochain prévient le quotidien.
Brasilia met fin à la ligne de crédit octroyée à Caracas
Selon El Nacional, cette décision a été prise suite au non-règlement d’une dette qui arrivait à échéance en janvier dernier, une dette de 274 millions de dollars précise le quotidien. Résultat, le Venezuela a été placé en défaut de paiement par la Banque nationale brésilienne de développement économique et sociale, tout comme Cuba et le Mozambique détaille le quotidien. Des défauts de paiements que va devoir assumer Brasilia qui a dû provisionner un total de 383 millions de dollars pour rétablir la situation comptable de cette banque de développement.
Le premier invité à l‘investiture de Jair Bolsonaro est arrivé
Il s’agit du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu qui a atterri jeudi soir à Brasilia annonce Globo. Il doit rencontrer le nouveau président dès ce vendredi et assistera mardi prochain à son investiture. Le Premier ministre israélien en profitera aussi pour se réunir avec Mike Pompeo le 1er janvier puisque le secrétaire d’État américain fait également partie de la liste d’invité de Jair Bolsonaro précise Globo.