A Cuba, le président Miguel Díaz-Canel n’hésitait pas à appuyer publiquement cette initiative, lui qui avait déjà la réputation d’avoir œuvré pour faire évoluer la politique du régime à l’égard de la communauté LGBT. Mais malgré cet appui, les autorités cubaines ont finalement renoncé à inscrire dans la Constitution la proposition qui visait à définir le mariage comme étant l’union de deux personnes.
Les pressions exercées par les églises évangéliques et l’Eglise catholique mais aussi par une frange de la population ont eu raison de cette évolution. Pourtant ce projet était également porté par Mariela Castro, la fille de l’ancien président cubain Raul Castro, toujours premier secrétaire du Parti communiste.
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Mariela Castro, lesbienne, qui dirige le CENESEX, le Centre national d’éducation sexuelle de Cuba, avouait craindre un rejet de cet article lors du vote prévu en février prochain qui doit valider cette nouvelle Constitution.
Ces craintes ont peut-être précipité la décision des autorités cubaines de peur de subir un camouflet. Seule concession : le projet de nouvelle Constitution ne devrait pas spécifier que le mariage est l’union entre une femme et un homme, même si pour l’instant, on ne sait pas quelle sera la définition adoptée.