Selon le Washington Post, ce rapport est primordial, car malgré les analyses réalisées précédemment certains républicains du Congrès continuent de douter de la nature des manipulations réalisées par Moscou. Cette fois, « il est clair que tous les messages visaient à bénéficier au parti républicain et particulièrement à Donald Trump », affirme le rapport cité par quotidien.
Des pages incitant à ne pas aller voter
Certains groupes de personnes recevaient donc des messages incitatifs. Les plus conservateurs étaient entourés d’informations sur le droit de port d’arme ou sur l’immigration. Les électeurs susceptibles de voter pour les camps adverses, comme les citoyens de gauche afro-américains, recevaient des informations visant à les distraire et à les décourager de se rendre aux urnes. Au fil des mois, la stratégie aurait évolué de 2013 à 2017.
Manque de coopération de Facebook et Google
Une fois Donald Trump élu, le contenu des vidéos YouTube, pages Facebook et comptes Instagram est devenu plus culturel et moins directement orienté vers des messages politiques. Selon le Washington Post, ce rapport met également en évidence le manque de coopération d’entreprises comme Facebook et Google. La première n’a fourni qu’une partie des comptes gérés par l’agence russe aux enquêteurs, les informations mises à dispositions par la deuxième étaient trop complexes pour les traiter directement.