« Il est temps d’investir dans ces pays » pour enrayer cette vague migratoire. Voilà le message qu’ont souhaité faire passer lundi 5 novembre, Juan Orlando Hernandez, le président hondurien et son homologue guatémaltèque Jimmy Morales. Un message qu'ils veulent également transmettre au Salvador.
Ces trois pays, ainsi que le Nicaragua, sont au cœur d’une polémique depuis le 13 octobre et le départ de San Pedro de Sula au Honduras d’une caravane de migrants. Ces derniers fuient leurs pays faute d’emplois, ou à cause de la violence. « Nous invitons les investisseurs, qu’ils soient nationaux ou étrangers, qui souhaitent investir dans nos pays, tant dans les domaines publics que dans celui des infrastructures pour les services de base » a notamment déclaré Jimmy Morales lors d’une conférence de presse. Des chefs d’Etats qui veulent également s’attaquer aux organisateurs de ces caravanes qui mentent aux migrants selon eux puisqu’ils leur auraient promis de l’argent, de la nourriture et des moyens de transport durant tout le trajet.
Jimmy Morales et Juan Orlando Hernandez invitent d’ailleurs le Mexique, les Etats-Unis et bien entendu le Salvador à travailler de concert pour enquêter sur les personnes qui font la promotion de ces caravanes. Un sujet qui sera au coeur des discussions lors du prochain sommet ibero-américain prévu la semaine prochaine au Guatemala.