Avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau
Que retient-on de cette assemblée générale ? Les rires forts peu diplomatiques qui ont marqué les premières minutes de la prestation de Donald Trump, qui vantait le bilan de son gouvernement. La réponse d’Emmanuel Macron – aux antipodes du président américain – qui a rejeté la loi du plus fort dans les relations internationales.
L’isolement américain a été particulièrement visible sur le dossier iranien dont Washington dénonce toujours avec autant de vigueur l’accord sur le nucléaire. Sur la Corée du Nord, la communauté internationale a aussi exposé ses divisions entre les partisans d’un durcissement des sanctions et les Chinois et Russes qui réclament leur allégement.
Mais des crises humanitaires les plus graves – en Syrie et au Yémen – il n’a été question que dans des réunions plus confidentielles, faute de pouvoir parvenir à la moindre avancée. Jamais la communauté internationale n’était apparue aussi divisée.
Image sans doute la plus révélatrice de cette impuissance : le sujet le plus commenté et la photo la plus partagée de cette semaine diplomatique a été celle de la Première ministre de Nouvelle Zélande son bébé dans le bras au sein de l’hémicycle.