Avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau
Après Donald Trump la veille, c'était donc à Mike Pompeo de s'assoir jeudi dans le fauteuil du président du Conseil de sécurité. Le thème : la Corée du Nord. Car si les Américains se félicitent des prémices de négociations des derniers mois, le secrétaire d'Etat américain avait un message à faire passer à ses alliés.
« Nous ne devons pas oublier ce qui nous a amenés aussi loin : la campagne de pression historique que ce Conseil a rendue possible grâce aux sanctions qu'il a imposées. Jusqu'à ce que la dénucléarisation soit terminée et entièrement vérifiée, c'est notre responsabilité collective d'appliquer toutes les résolutions du Conseil de sécurité qui concernent la Corée du Nord. »
Dans son viseur, la Chine et la Russie, deux membres permanents du Conseil de sécurité accusés de contourner les sanctions et de permettre notamment des livraisons illégales de pétrole à Pyongyang ainsi que l'accueil de travailleurs nord-coréens sur leur sol. Les deux pays n'ont pas commenté ces accusations, mais ont réclamé au contraire que les développements positifs des derniers mois soient salués par un allégement des sanctions.
Mike Pompeo a annoncé par ailleurs qu'il se rendrait pour la quatrième fois à Pyongyang, courant octobre, et qu'une deuxième rencontre entre Donald Trump et Kim Jong-un était en cours de préparation.