Plus de riz, plus de farine, ni de maïs et des files d'attente interminables pour faire ses courses. Les magasins sont pris d'assaut par les Vénézuéliens qui craignent de nouvelles pénuries, après la décision du gouvernement de contrôler les prix de 25 denrées de première nécessité.
Une crainte qui parait justifiée : dans les rayons des magasins de Caracas, 10 de ces 25 produits de bases sont déjà en rupture de stock.
Cinq grandes chaines de supermarchés accusées de ne pas respecter les prix fixés ont été sanctionnées pour « spéculation » cette semaine. Dans certaines enseignes, des gérants ont même été menottés pour avoir augmenté leurs tarifs.
Ce n'est pas la première fois que le gouvernement chaviste prend ce type de mesures. Il y a cinq ans déjà, le plafonnement des prix avait provoqué des pénuries, sans pour autant parvenir à freiner la hausse du coût de la vie.
Au Venezuela, l'histoire semble donc se répéter inlassablement. Cette année, l'inflation pourrait atteindre un million de pourcent selon le Fonds monétaire international (FMI).
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