Sans doute les mêmes hackers, mais leur cible a changé : il y a deux ans, c'étaient des démocrates, mais cette fois-ci, ce sont des groupes de réflexion républicains en rupture avec le président Trump qui sont visés. Par exemple, parmi les institutions ciblées se trouve le Sénat américain, mais aussi le Hudson Institute et l'International Republican Institute.
Ces deux organisations sont particulièrement critiques vis-à-vis du gouvernement russe. Le Hudson Institute travaille notamment sur les enquêtes sur la corruption en Russie, et pointe régulièrement du doigt le gouvernement russe. D'autres institutions conservatrices visées prônent des sanctions contre Moscou, dénoncent les oligarques russes ou encore appellent à faire pression en faveur des droits de l'homme.
À la demande de la justice, Microsoft a pris le contrôle de six faux sites internet, a indiqué Brad Smith, président du Microsoft, dans un blog.
Le président de Microsoft, Brad Smith, a précisé que la compagnie surveillait depuis deux ans le groupe de hackers russes proche du renseignement militaire russe. Mais en raison de l'activité accrue sur les réseaux sociaux en prévision des élections de mi-mandat de novembre prochain, la compagnie a décidé d’en parler publiquement.
Interrogé sur ces révélations, le Kremlin a indiqué, de son côté, ne pas savoir de quels pirates il était question et ne pas comprendre en quoi ils auraient influencé les élections.