Ces incidents font suite à la polémique concernant les migrants et la séparation des parents et de leurs enfants, mais pas seulement.
L’affaire a été révélée par la porte-parole de la Maison-Blanche qui dit avoir quitté poliment le Red Hen, un restaurant situé dans une petite bourgade de 7 000 habitants dans l’État de Virginie. Mais c’est bien la propriétaire des lieux qui a donné les détails de cette histoire.
Dans les pages du Washington Post, Stéphanie Wilkinson explique avoir reçu un appel vendredi 22 juin à 20 heures, alors qu’elle était chez elle. Au bout du fil, le cuisiner lui annonce que Sarah Sanders est venue dîner dans son restaurant avec sept autres personnes. Stéphanie Wilkinson se rend alors dans son local, constate que la porte-parole de la Maison-Blanche est bien là, puis demande à ses employés ce qu’ils attendent d’elle : souhaitent-ils qu’elle demande à la porte-parole de quitter les lieux ? « Ils ont tous dit oui », explique-t-elle.
Comme argument, la propriétaire du restaurant a avancé que plusieurs employés sont homosexuels et que la plupart ont été choqués par les positions du gouvernement sur la question LGBT. Ils n'ont pas non plus apprécié la politique migratoire de « tolérance zéro ».
Dans cette petite ville qui a majoritairement voté contre Donald Trump lors de l’élection présidentielle, les politiques menées par cette administration sont mal perçues. Stéphanie Wilkinson n’a donc pas hésité à expliquer à Sarah Sanders que son restaurant avait des valeurs : l’honnêteté, la compassion ou encore la coopération. Autant de raisons pour lesquelles elle lui a poliment demandé de quitter son établissement.