A la Une: Venezuela, plus de critiques que de félicitations après la réélection de Maduro

Des félicitations dont se targue Nicolas Maduro sur les réseaux sociaux, mais qui n’ont pas été exprimées publiquement mis à part par la Russie selon El Universal. Parmi les pays qui auraient donc félicité cette réélection figurent donc la Russie, mais également la Chine, la Turquie ou encore le Nicaragua. Le secrétaire général de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) a également adressé un message à l’attention de Nicolas Maduro. Des félicitations qui sont arrivées en plein déluge de condamnations et de critiques de la part d’une bonne partie de la communauté internationale selon El Universal.

Le groupe de Lima, composé par quatorze pays du continent, dont le Canada a, par exemple, annoncé le rappel de ses ambassadeurs pour consultation annonce El Comercio. Dans un communiqué diffusé hier après-midi, ce groupe de Lima a confirmé également qu’il ne reconnaissait pas le résultat de ces élections, comme il l’avait annoncé avant la tenue du scrutin. Les Etats-Unis et les pays du G20 ont également expliqué qu’ils ne reconnaissaient pas les résultats d’une élection qui n’avait pas respecté les standards en la matière selon El Nacional.

Les Etats-Unis ont été plus loin et ont annoncé de nouvelles sanctions.Donald Trump a signé hier un décret qui vise à réduire la capacité des autorités vénézuéliennes à vendre ses actifs explique ce mardi Tal Cual. Des sanctions qui visent en particulier PDVSA, la compagnie pétrolière nationale, ainsi que la Banque centrale du Venezuela. Toute transaction avec le Venezuela est par exemple interdite pour les entreprises américaines et pour les citoyens américains. L’achat de dette vénézuélienne est également interdit. Des mesures qui visent à freiner la corruption endémique détaille le quotidien en ligne Tal Cual.

Les Etats-Unis « promettent » les sanctions les plus fortes à l’Iran

Mike Pompeo prononçait hier son premier véritable discours depuis sa prise de fonction. Connu pour sa ligne dure, le nouveau secrétaire d’Etat a été fidèle à sa réputation confirme ce matin le New York Times. « L'Iran n'aura plus jamais carte blanche pour dominer le Moyen-Orient » a notamment déclaré Mike Pompeo en présentant la « nouvelle stratégie » de l’administration américaine après le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien. Moke Pompeo a promis d'imposer à l'Iran « les sanctions les plus fortes de l'Histoire » pour forcer Téhéran à négocier un nouvel accord sur le nucléaire Pression financière sans précédent, sanctions renforcées, traque des agents iraniens et du Hezbollah. La liste est longue et vise à forcer Téhéran à s’asseoir et à négocier un accord plus vaste et plus strict selon Mike Pompeo.

Troisième journée de dialogue national au Nicaragua

Ce lundi, le dialogue national qui vise à mettre un terme à la crise social et à déterminer les responsabilités dans la répression des manifestations qui a coûté la vie à plusieurs dizaines de personnes se poursuivait.Et selonLa Prensa les autorités ont été claires face aux demandes des différents secteurs présents lors de ce dialogue. Non : le président Daniel Ortega et sa femme Rosario Murillo, vice-présidente, ne démissionneront pas. Lundi, cette troisième journée de dialogue n’a pas permis d’avancer sur la question des responsabilités dans la répression des manifestations précise le quotidien. Alors que la CIDH, la Commission interaméricaine des droits de l’homme a remis aujourd’hui, 22 mai 2018, les conclusions de son enquête sur cette répression.

Et selon la CIDH la répression des autorités a été caractérisée par un usage excessif de la force par la police, mais aussi par d’autres groupes affiliés aux autorités selon La Prensa. Ce qui a conduit à la mort de 76 manifestants, et provoqué des centaines de blessés et d’arrestations selon la CIDH. Une répression qui a également engendré des détentions illégales et arbitraires, des actes cruels, inhumains et dégradants, la pratique de la torture, la censure et des attaques contre les médias. La CIDH a émis ensuite toute une série de recommandations selon Hoy qui ont été validées par les représentants à ce dialogue national suite à un vote. Reste maintenant à voir si les autorités vont se plier aux mesures votées conclut le quotidien.

Partager :