A la Une: fin d’une campagne qui s’est déroulée dans un climat pesant au Venezuela

C’est ce qu’explique ce vendredi matin El Nacional qui a demandé à des citoyens ce qu’ils pensaient de cette élection présidentielle. Et la majeure partie des gens interrogés hésite entre voter, car selon certains c’est « le seul espoir pour qu’il y ait un changement » et ne pas se déplacer dimanche prochain, car voter signifierait d’une certaine manière cautionner ce que beaucoup considèrent comme un processus frauduleux. El Nacional, journal plutôt proche de l’opposition, explique que même si la MUD, la coalition de l’opposition, a appelé à ne pas voter, certains de ses partisans se déplaceront et voteront pour l’un des deux adversaires de Nicolas Maduro, parce que ça ne pourra pas être pire, selon eux. Le seul point sur lequel tout le monde semble d’accord selon El Nacional c’est que l’union est désormais nécessaire et qu’il faut relancer la production nationale.

Le président colombien affirme que des Colombiens pourraient être payés pour voter au Venezuela.

Selon le président colombien, cité par El Tiempo, un plan aurait été mis en place dès la fin de l’année 2017 pour faire en sorte que des Colombiens se rendent au Venezuela pour voter en faveur de Nicolas Maduro en échange d’une rétribution. Juan Manuel Santos a donc annoncé le renforcement des contrôles à la frontière durant ce week-end électoral au Venezuela. Et lors de cette même intervention, Juan Manuel Santos a également annoncé la saisie par les autorités douanières de quatre-cents tonnes d’aliments destinés aux Vénézuéliens et qui sont normalement distribués par l’État. Quatre-cents tonnes de produits qui n’étaient plus aptes à la consommation, selon le président colombien.

Fin de la mutinerie qui se déroulait au siège des renseignements vénézuéliens.

Une mutinerie était en cours depuis la nuit de mercredi à jeudi à l’Hélicoïdé, le siège des services de renseignements vénézuéliens. Les détenus retenus dans ce bâtiment qui, officiellement, n’est pas un centre de détention, en avaient pris le contrôle rappelle La Patilla. Hier, après des heures d’attente, des hommes du SEBIN, les renseignements vénézuéliens, lourdement armés, ont repris violemment le contrôle du bâtiment toujours d’après La Patilla. SelonEl Universal, soixante-douze prisonniers de droits communs auraient été transférés par la suite. Mais selon les mutins et l’ONG Foro Penal, cités par La Patilla, ils étaient au total deux cent cinquante-six détenus, dont cinquante-quatre détenus pour des motifs politiques, donc de nombreuses personnes resteraient encore retenues dans ce bâtiment qui n’est pas une prison. La Patilla qui ne confirme pas si les soixante-douze détenus transférés sont bien des prisonniers de droit commun.

Une centrale hydroélectrique menace des milliers de Colombiens

Il s’agît de l’Hidroituango, la plus grande centrale hydroélectrique du pays, censée couvrir à l’avenir 20% des besoins énergétiques des Colombiens. Lancés en 2010, les travaux devaient initialement se terminer l’été prochain pour un coût total de trois milliards de dollars. Mais une faille géologique fragilise la structure, détaille El Espectador. Et des milliers de personnes ont déjà dû être évacuées dans des localités à quarante kilomètres du barrage.

Le début du cauchemar a commencé il y a quinze jours suite à un glissement de terrain qui a bloqué un tunnel de déviation du fleuve Cauca qui doit alimenter cette centrale. Un tunnel qui s’est violemment débouché le week-end à cause de la pression de l’eau. Résultat : aujourd’hui dix-sept municipalités sont sous la menace d’inondation, selonEl Tiempo. Au total cent trente mille personnes sont concernées. Une affaire qui prend des proportions énormes à dix jours de l’élection présidentielle et qui fait forcément l’objet de nombreux commentaires de la part des candidats.

Vers la fin du financement fédéral des cliniques qui pratiquent l’IVG aux États-Unis

Le gouvernement fédéral doit annoncer aujourd’hui le financement à destination des cliniques qui pratiquent l’IVG, l’interruption volontaire de grossesse. C’était l’un des thèmes récurrents de la campagne de Donald Trump lors de la course à la présidence, rappelle le New York Times. La base électorale du président est plutôt contre l’IVG. Du coup, selon le quotidien new-yorkais, l’administration Trump devrait annoncer la fin du financement des programmes qui soutiennent l’avortement. Une suite logique, selon le quotidien, de la politique sociale très conservatrice que met en place depuis plus d’un an la Maison-Blanche.

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