L'Equateur ne veut plus des pourparlers Etat colombien-guérilla ELN

Depuis février 2017, Quito, la capitale de l'Equateur, accueillait les pourparlers de paix entre le gouvernement colombien et la dernière guérilla de ce pays, l'ELN. C'est terminé depuis mercredi 18 avril : le président équatorien a annoncé que son pays n'accueillerait plus ces négociations.

C'était pourtant bien parti ! Il y a un an, lorsque les négociations débutent à Quito, des représentants de l'ELN et du gouvernement colombien posent côte à côte sur les photos. Une première trêve est annoncée : « Nous sommes en train de trouver une voie commune », déclare même le chef de la délégation de l'ELN.

Mais la situation se dégrade vite. En janvier dernier, l'ELN reprend ses attaques. La réponse colombienne est immédiate et le président Juan Manuel Santos suspend les négociations. La recrudescence de violence touche aussi la région frontalière entre et la Colombie et l'Equateur. Cette fois-ci, ce n'est pas l'ELN, mais des dissidents des FARC qui sont à l'origine de ces attaques.

Résultat : beaucoup de personnes, en Colombie comme en Equateur, réclamaient l'arrêt de ces négociations. C'est aujourd'hui chose faite. S'ils continuent, les pourparlers se feront à l'avenir dans un des cinq autres pays garants de ce processus, à savoir le Brésil, le Chili, Cuba, le Venezuela ou la Norvège.

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