Avec notre correspondante à Shanghai, Angélique Forget
« Nous demandons que les États-Unis punissent sévèrement l'auteur de ce vol » s'est exprimé le responsable du patrimoine culturel de la région de Xi'An sur la chaine d'Etat CCTV. Il se dit « choqué, furieux » et accuse le musée américain de « négligence ».
Le pouce volé appartenait à l'un des 10 soldats que la Chine prête depuis septembre à l'Institut Franklin de Philadelphie en Pennsylvanie. Datant de 209 av. J-C, ces statues sont estimées à près de 4 millions d'euros l'unité. C'est l'une des découvertes archéologiques les plus importantes du XXe siècle, et à ce titre la Chine va demander une compensation financière pour les dommages causés.
D'après l'agence de presse Chine nouvelle, deux experts vont être dépêchés aux États-Unis pour évaluer les dégâts et réparer la statue. Car après plusieurs semaines passées dans le tiroir d'un américain de 24 ans, le pouce a été rendu.
L'auteur présumé du vol participait à une soirée dans le musée. Il se serait introduit dans la salle d'exposition par une porte mal verrouillée, avant de casser le pouce donc et d'immortaliser l'instant par une photo.