A la Une: aux Etats-Unis, Steve Bannon perd gros avec la sortie d’un livre polémique

Le fameux livre qui truste les Une de la presse américaine depuis quelques jours Fire and Fury écrit par le journaliste Mickael Wolff, qui sort finalement ce vendredi, pourrait coûter cher à l’ancien conseiller de Donald Trump, Steve Bannon. Ce dernier évoque la trahison de son fils lorsqu’il a rencontré des Russes lors de la campagne présidentielle. Les mécènes de Steve Bannon n’ont pas apprécié et ont annoncé mettre fin à son financement. Et ces mécènes ne sont pas n’importe qui puisqu’il s’agit de la famille du milliardaire Robert Mercer qui a grandement contribué notamment au financement de la campagne de Donald Trump, précise le New York Times. Hier sa fille, l’ultra-conservatrice Rebekah Mercer, a annoncé dans un communiqué adressé au Washington Postque ni elle ni sa famille ne soutenait les actes et les récentes déclarations de Steve Bannon. Affirmant ne pas avoir parlé depuis des mois avec l’ancien conseiller de Donald Trump, Rebekah Mercer a également précisé qu’elle n’avait pas financé les activités de Steve Bannon dernièrement.

Un soutien de poids en moins pour celui qui cherchait à faire la révolution au sein de parti républicain. Un soutien en moins qui pourrait également à terme faire perdre à Steve Bannon son poste de président de Breitbart News, le média ultra-conservateur qu’il dirige. C’est ce que précise le New York Times car la famille Mercer est actionnaire de Breitbart News et Rebekah Mercer, dans son communiqué a laissé entendre qu’elle pourrait revoir sa stratégie, prévient le New York Times pour qui cette polémique pourrait bien mettre un terme à la carrière politique de Steve Bannon. Selon le quotidien de nombreux autres soutiens de l’ultra-conservateur devraient suivre les pas de la famille Mercer et il ne s’agit pas que de donateurs, mais également de membres du parti républicain et, plus grave, de partisans de Steve Bannon qui n’hésitent pas à critiquer sur le site de Breitbart News les déclarations de leur ancien « gourou » politique.

Le département américain de la justice a ouvert une enquête sur la Fondation Clinton

C’est le quotidien The Hill qui a sorti cette information. La Fondation Clinton fait depuis un mois l’objet d’une enquête du département de la justice afin de vérifier si la famille Clinton n’a pas bénéficié de ce que l’on appelle du « pay-to-play », ce qui signifie payer pour jouer, c’est-à-dire être payé en échange de faveur, le plus souvent politique, alors qu’Hillary Clinton était secrétaire d’Etat. Des rétributions qui seraient illégales détaille le quotidien. Pour l’instant, seul un témoin a été interrogé, mais l’enquête pourrait s’accélérer croit savoir le quotidien qui se base sur les déclarations de membres du département de justice qui ont préféré rester anonymes.

Au Venezuela, les conséquences négatives s’accumulent suite à l’augmentation du salaire de base

Si de nombreux experts estimaient, suite à cette annonce, que cette augmentation allait favoriser l’inflation et créer encore plus de problème dans le pays, les dernières nouvelles provenant du Venezuela confirment leurs craintes. Selon El Nacional, de nombreuses écoles privées risquent de mettre la clef sous la porte. Ces écoles n’ont tout simplement pas les moyens de payer ces quarante pour cents d’augmentation annoncée du jour au lendemain. Le quotidien évoque également la fuite des professeurs. Les enseignants pouvant prétendre à de meilleurs salaires à l’étranger. Et il n’y a pas que les écoles qui sont concernées, les universités  également puisqu’elles n’avaient pas envisagé cette augmentation dans leur budget. Pour le président vénézuélien Nicolas Maduro cette mesure se voulait populaire. Finalement c’est l’effet inverse qu’elle risque d’avoir, estime le quotidien.

Au Pérou, l’ancien président Alberto Fujimori libéré dans la nuit de jeudi à vendredi

Celui que de nombreux Péruviens qualifient de dictateur est rentré chez lui, en chaise roulante nous apprend ce vendredi matin Peru 21. Gracié par le président Pablo Kuczynski officiellement pour raison humanitaire, il a quitté la clinique, où il était traité mais toujours sous surveillance, hier soir en compagnie de son fils Keijo détaille La Republica. Alberto Fujimori a été condamné en 2009 à vingt-cinq ans de réclusion pour crimes contre l’humanité. Sa libération soulève de nombreuses critiques, notamment de la part de Marisa Glave, élue au Congrès et membre du parti Nuevo Peru, pour qui cette sortie de la clinique où il était soigné prouve que l’ancien dictateur n’est pas un malade en « phase terminale », raison pour laquelle il a été gracié. Dans les pages de Peru 21, Marisa Glave n’hésite pas à parler de farce et appelle les Péruviens à se mobiliser le 11 janvier à l’occasion d’une manifestation pour dénoncer cette grâce présidentielle.

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