Ce lundi 1er janvier, le président américain annonçait dans son premier message de l’année qu'il pourrait supprimer l'aide fournie au Pakistan parce que, selon lui, Islamabad n’en fait pas assez pour combattre le terrorisme détaille le Washington Post ce matin. La réponse à cette attaque ne s’est pas fait attendre comme l’explique le quotidien. C’est le ministre pakistanais de la Défense qui s’en est chargé. « Le Pakistan est un allié dans la lutte contre le terrorisme » écrit-il. « Nous avons fourni des moyens en communication terrestre et aérien, fourni des bases militaires, partagés du renseignement, ce qui a permis de décimer al-Qaida ces 16 dernières années » alors que les Etats-Unis eux n’ont fait que proférer « des insultes et distiller de la méfiance à notre égard ». L’ambassadeur américain à Islamabad a été convoqué hier pour expliquer les propos de Donald Trump, précise le quotidien qui reprend également les propos du ministre pakistanais des Affaires étrangères pour qui cette sortie sur les réseaux sociaux du président américain ne reflète qu’une chose : la frustration des Américains par rapport à la situation en Afghanistan, c’est-à-dire le fait que « les Etats-Unis soient pris au piège dans une impasse ». Pour le Washington Post, cette tension pourrait bien marquer la fin ou tout du moins la baisse de l’aide américaine, une baisse pressentie depuis des mois dans les couloirs du Congrès américain.
Les relations entre Séoul et Washington en péril suite à l’appel au dialogue de Pyongyang
C’est en tout cas ce qu’estime le New York Times qui explique que, contrairement à Donald Trump, le président sud-coréen Moon Jae-in, un libéral, a toujours été en faveur de relancer les relations économiques et diplomatiques avec son voisin du Nord. L’appel lancé ce dimanche par Kim Jong-un pourrait donc mettre à mal l’alliance qui date de plus de soixante-dix ans entre les Etats-Unis et la Corée du Sud.
Le quotidien rappelle les veto émis par le président sud-coréen, suite aux menaces de frappes préventives de la part de Washington. Deux visions diamétralement opposées. Les autorités nord-coréennes qui, jusqu’à présent ont toujours présenté Moon Jae-in comme une marionnette de Washington, veulent s’engouffrer dans cette brèche estime le New York Times misant sur le fait que sans le consentement de Séoul, Washington aura du mal à accroîutre la pression sur Pyongyang. Une première rencontre a déjà été convenue entre les deux Corée, elle se tiendra le 9 janvier prochain avec en toile de fond la participation de la Corée du Nord aux Jeux olympiques d’hiver qui débuteront le 9 février.
Mise en garde de l’Eglise vénézuélienne à l’égard des autorités
C’est le Cardinal Jorge Urosa Savino qui a adressé ce message lundi 1er janvier, nous apprend El Nacional. L’Eglise vénézuélienne, qui a un temps tenté de faciliter le dialogue entre l’opposition et les autorités avant de jeter l’éponge, appelle le pouvoir à organiser, je cite, « des élections dans des conditions équitables afin qu’il n’y ait pas de processus vicié comme cela a été le cas récemment », Jorge Urosa fait là référence à l’élection présidentielle qui doit se tenir cette année. Le Cardinal, qui est également l’archevêque de Caracas estime par ailleurs que l’autre grand défi, l’autre urgence pour cette année 2018, ce sont les pénuries alimentaires, de médicaments ou encore de pièces de rechange qu’il faut absolument combattre. Ce sont les problèmes les plus graves que doivent affronter à l’heure actuelle les Vénézuéliens, selon l’Eglise vénézuélienne.
Des problèmes qui ne seront pas résolus avec l’augmentation du salaire de base annoncée, le 31 décembre par le président Nicolas Maduro.C’est ce qu’explique ce matin El Universal. Les 40% d’augmentations annoncées par le président risquent même d’avoir l’effet inverse. Pour María Carolina Uzcátegui, présidente de Consecomercio, une organisation patronale vénézuélienne interrogée par le quotidien, contrairement à ce qu’il se passe ailleurs, « une telle augmentation au Venezuela va provoquer une accentuation de l’inflation, plus de problèmes, plus de pénuries ». C’est la sixième hausse du salaire de base depuis le 1er janvier 2017 et les cinq antérieurs ont prouvé que cette approche n’était pas la bonne explique-t-elle. Comme le précise El Nacionaldans son édition du jour, le Venezuela selon les calculs de l’ONG Ecoanalitica a clôturé l’année avec près de 2700% d’inflation. C’est le seul pays au monde avec une inflation à quatre chiffres, selon El Nacional.
Le directeur du New York City Ballet prend sa retraite, suite à des allégations de harcèlement sexuel
Le Danois Peter Martins, ancien premier danseur et qui dirige le ballet new-yorkais depuis 1989 a annoncé qu’il prenait sa retraite dans une lettre adressée au Conseil d’administration, nous apprend le New York Times. Peter Martins fait l'objet d'une enquête depuis octobre dernier, suite à l'envoi d'une lettre anonyme dans laquelle figuraient un certain nombre d'accusations. Un groupe de danseurs avait ensuite contacté le New York Times pour porter d'autres accusations sur des faits allégués remontant à 1983, lorsqu’il codirigeait ce ballet. Peter Martins continue de nier ces accusations, selon le quotidien qui a pu avoir accès à une copie de la lettre adressée au Conseil d’administration.