Avec notre correspondant à New York, Grégoire Pourtier
Dès vendredi 29 décembre, les Etats-Unis ont publié un communiqué pour condamner « fermement » les vagues d'arrestations lors des manifestations en Iran. Le pays est même qualifié d'« Etat voyou ».
Mais Donald Trump ne s'est pas privé pour apporter sa touche personnelle, via Twitter évidemment. Il a d'abord publié un long message pour appeler Téhéran à respecter la liberté d'expression, précisant : « le monde regarde ». Puis samedi, il a utilisé deux extraits vidéos de son discours à l'ONU, en septembre, mettant en exergue deux phrases.
La première : « Le monde entier comprend que le bon peuple d'Iran veut un changement, et qu'à part le vaste pouvoir militaire des Etats-Unis, le peuple iranien est ce que ses dirigeants craignent le plus ». Puis il a poursuivi : « Les régimes oppresseurs ne peuvent perdurer à jamais, et le jour viendra où le peuple iranien fera face à un choix ».
Donald Trump n'a jamais caché son aversion pour le pouvoir iranien. Il rêve que l'histoire démontre qu'il a été visionnaire, quand il accuse son prédécesseur, Barack Obama, d'avoir lui été laxiste. Alors que le régime de Téhéran soit chahuté par des manifestants, cela ne peut que le réjouir, et surtout lui donner quelques arguments supplémentaires pour retirer les Etats-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien, comme il le promet de longue date.