Etats-Unis: Donald Trump donne sa vision présidentielle de la sécurité nationale

Donald Trump a prononcé lundi 18 décembre un discours très attendu sur la sécurité nationale. Le président américain a développé ses thèmes habituels, mais sans grande nouveauté ou plan très précis. Voyant des ennemis partout, il a aussi plusieurs fois rappelé sa devise, « l’Amérique d’abord ». Même s’il s’appuyait sur le document stratégique qui vient d’être élaboré, Donald Trump a surtout repris les postures populistes qui ont fait son succès.

Avec notre correspondant à New York,  Grégoire Pourtier

« L'Amérique est de retour, en force ! » Donald Trump aime bander les muscles, toujours prêt à se bagarrer avec la terre entière. Et si son discours concernait la sécurité nationale, le président américain est parti dans tous les sens. Ses tirades étaient un écho à sa campagne électorale : tout allait mal avant lui, tout va mieux désormais.

La stratégie présentée se résume ainsi à une expression : « l’Amérique d’abord ». Plus en détail, le président parle de protection du territoire, de prospérité nationale, d'imposition de la force et de progression de l’influence américaine. L’économie semble le levier majeur, et les ennemis sont connus. Trump désigne le terrorisme ou les Etats voyous, mais pas seulement.

« Nous faisons aussi face à des puissances rivales, la Russie et la Chine, qui tentent de contester l’influence, les valeurs et la richesse américaine. Nous essaierons de construire un grand partenariat avec eux et avec d’autres pays, mais de manière à toujours protéger notre intérêt national », assure le président des Etats-Unis qui, sur la Russie, va beaucoup moins loin que le document officiel.

Dans ce texte de 48 pages, il est mentionné noir sur blanc que Moscou tente de saper la légitimité de la démocratie. Mais dans son discours, Donald Trump s’est surtout réjoui d’une récente collaboration, qui aurait permis d’éviter un attentat à Saint-Pétersbourg. Au final, un adversaire, pourtant redoutable, est épargné : le changement climatique n’apparait à aucun moment comme une menace que les Etats-Unis doivent contrer.

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