Il était 5 heures 15 du matin lorsque le Tribunal suprême électoral a annoncé la nouvelle tant attendue : la fin du dépouillement des bulletins de l'élection présidentielle du 26 novembre.
C'est donc officiel : Juan Orlando Hernandez a obtenu la majorité des voix, presque 43% contre 41,4 pour son opposant Salvador Nasrallah. En fait, à peine 52 000 voix séparent les deux candidats.
Mais pour le président sortant Juan Orlando Hernandez, il est encore trop tôt pour fêter officiellement sa victoire. Car pour l'instant, aucun vainqueur n'a été proclamé par les autorités électorales.
En fait, l'opposition, qui conteste le résultat et crie à la fraude, demande la vérification de plus de 5 000 procès-verbaux litigieux. Une procédure qui peut durer plusieurs semaines.
Selon le président du Tribunal électoral, le vainqueur des élections pourrait être désigné au plus tard dans 22 jours. Les candidats sont priés de garder leur calme alors que l'ambiance est très tendue.
Le gouvernement a décrété un couvre-feu. Mais cela n'a pas empêché des milliers d'opposants de descendre dans la rue et réclamer que leur favori, Salvador Nasralla, soit reconnu vainqueur.