Et après l'article du magazine The Atlantic hier, lundi 13 novembre, Donald Trump Jr a lui même essayé de désamorcer la bombe. Il a publié une série d'échanges «inoffensifs» - c'est le terme utilisé par son avocat - qu'il a eu via Twitter avec Wikileaks pendant la campagne.
Des échanges brefs puisque si Wikileaks envoie plusieurs longs messages, Donald Trump Jr lui n'écrit que trois courtes réponses.
Qu'apprend-on dans ces tweets privés ?
Déjà que le site de Julian Assange demande à la famille Trump de faire la promotion de ce qu'il est en train de publier, à savoir des documents internes au Parti démocrate obtenus à la suite de piratages. Piratages que le renseignement américain impute à la Russie, mais que WikiLeaks a toujours nié avoir obtenus par ce biais.
Ce que l'on apprend aussi c'est que Wikileaks semble clairement soutenir la campagne de Donald Trump. Il conseille par exemple au candidat, toujours par l'intermédiaire de son fils, de contester le scrutin en cas de victoire de Clinton.
Donald Trump Junior était-il chargé de relayer les informations compromettantes sur l'adversaire de son père ? C'est en tout cas la deuxième fois que des liens sont révélés avec des personnes détenant ce type d'information... Des personnes toutes liées à la Russie.
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