« Près de 90 000 maisons ont été complètement détruites. Dans certaines parties du nord de l'île, 90% des maisons sont à terre, le réseau électrique aussi, il n'y a donc toujours pas d'électricité sur l'île », témoigne Leilani Farha, rapporteur spécial au logement pour le Haut-Commissariat des droits de l'homme.
Selon le rapporteur, l'eau potable est en partie contaminée, il y a aussi des flaques d'eau stagnante qui favorisent les moustiques, porteurs de maladies. « En tant que rapporteur pour les Nations unies, nous constatons aussi une inégalité dans la réponse apportée par le gouvernement américain. Si on compare les moyens mis en place pour le Texas ou la Floride, par rapport à ceux mis en place pour Porto Rico, ça n'a rien à voir. Les Etats Unis sont un pays riche et puissant, ils ont des obligations envers leur peuple, et les Portoricains sont leur peuple. La responsabilité de l'aide humanitaire incombe donc avant tout aux Etats-Unis, le droit international est très clair là-dessus. »