Quatre gouverneurs de l’opposition élus lors des dernières élections régionales ont finalement accepté d’être investis par l’Assemblée constituante. Pourtant, la semaine dernière, alors que les gouverneurs issus du parti au pouvoir étaient investis, on apprenait que les cinq gouverneurs élus de l’opposition refusaient de participer à cette cérémonie face à ce qu’ils appelaient une Assemblée frauduleuse.
Mais ce lundi 23 octobre, les Vénézuéliens ont assisté à un retournement de situation. Et les quatre gouverneurs, qui sont tous membres du parti Action démocratique, faisant partie de la coalition de l’opposition, et qui ont donc accepté d’être investis, risquent d’être évincés de leur formation, prévient El Nacional. Henry Ramos Allup, le secrétaire général du parti et accessoirement ancien président de l’Assemblée nationale, doit tenir ce mardi une conférence de presse au cours de laquelle, selon El Nacional, il devrait annoncer l’éviction de ces quatre élus.
Il faut dire que la coalition de l’opposition fait pression pour que ces élus soient écartés. Voluntad Popular, l’une des autres formations qui composent cette coalition, demande dans un communiqué publié hier soir à ce que les responsables d’Action démocratique prennent leur responsabilité, détaille ce matin Tal Cual. Ces investitures font tache, puisque le seul membre de Voluntad Popular élu à un poste de gouverneur refuse quant à lui de prêter serment et va certainement devoir faire face à des mesures de rétorsion de la part des autorités, prévient El Universal. Et si d’aventure Action démocratique ne prend pas les bonnes décisions, certaines figures de l’opposition appellent à écarter cette formation de la coalition, selon des propos rapportés par El Universal.
Dans un article d’analyse politique de Tal Cual, le quotidien parle de « la mort de l’unité », c’est-à-dire la fin de la cohésion au sein de l’opposition. Une opposition qui était déjà mal en point avant les élections et à qui désormais on tente de porter un coup fatal, une autre réussite des autorités, selon cette analyse de Tal Cual.
La DEA, l’Agence américaine de lutte contre le trafic de drogue, publie son rapport annuel
Un rapport qui épingle à la fois le Mexique et la Colombie. Le Mexique, car ses cartels représentent la principale menace en matière de narcotrafic aux États-Unis où leurs influences ne cessent de grandir, selon le quotidien mexicain El Universal. Des cartels qui trustent les marchés de l’héroïne, des méthamphétamines, de la cocaïne et du cannabis et qui n’ont aucun rival, précise le quotidien.
La Colombie est quant à elle épinglée pour sa production de coca, selon El Tiempo. Une production qui ne cesse d’augmenter et qui répond à une hausse également de la demande sur le territoire américain. Une hausse qui devrait se poursuivre en 2018, selon la DEA, qui estime que le processus de paix avec les FARC a entravé la volonté du gouvernement de réduire les plantations de coca. Des autorités qui n’ont pas voulu mettre en péril ce processus en éradiquant des cultures dans des zones tenues par les FARC. Un rapport qui se base sur des données de l’année dernière.
Un couple d’Américains résidant en Floride reçoit un colis surprenant
Une histoire que raconte le quotidien mexicain Excelsior. Ce couple a commandé quatre grosses boîtes de rangement sur le site d’Amazon. Quatre boîtes censées être vides. Mais lorsqu’ils ont reçu le colis, le poids des boîtes les a un peu surpris. Et ce qu’ils ont trouvé à l’intérieur aurait pu leur poser des soucis puisque pas moins de vingt-neuf kilos de cannabis avaient été placés dans ces boîtes.
Une enquête a été ouverte. C’est ce couple qui a appelé les autorités, ce qui leur a certainement évité des problèmes précise le quotidien. Le service après-vente d’Amazon, après de nombreux échanges de courriels, n’a donné aucune précision concernant cette commande acheminée par la compagnie américaine UPS. Amazon, qui a tout de même offert un chèque cadeau de cent cinquante dollars à ce couple, mais qui n’a jamais présenté d’excuses, se dit prêt tout de même prêt à travailler avec les autorités pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Whitefish Energy, petite compagnie du Montana, chargée de remettre en état le réseau électrique à Porto Rico
Un marché estimé à 300 millions de dollars, précise le Washington Post. Whitefish Energy, une compagnie créée il y a tout juste deux ans va donc réparer et reconstruire le réseau électrique de Porto Rico, totalement dévasté lors du passage de l’ouragan Maria. Ce qui est cocasse dans cette affaire c’est qu’au moment où cet ouragan touchait Porto Rico, cette entreprise ne comptait que deux employés à plein temps, selon le Washington Post.
Depuis la signature du contrat avec la compagnie portoricaine qui gère le réseau électrique, Whitefish Energy a embauché 280 employés. Et les effectifs ne cessent de grossir puisque, selon un responsable de cette compagnie, entre dix et vingt embauches sont réalisées chaque jour. Un contrat qui soulève de nombreuses interrogations, estime le Washington Post, surtout que l’objectif est que 95 % du réseau soit rétabli d’ici Noël.