Dans le Golfe, Rex Tillerson rencontrera plusieurs dirigeants saoudiens et qataris. Il avait déjà fait ce voyage en juillet pour tenter, en vain, de résoudre la crise entre le Qatar et ses voisins. L'Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis et l'Egypte ont coupé leurs relations diplomatiques avec le Qatar, qu'ils accusent de soutenir le terrorisme et d'être trop proche de l'Iran. Doha rejette ces accusations et dénonce une tentative de « mise sous tutelle » de sa politique étrangère.
Rex Tillerson participera également à Riyad à la première réunion de la Commission de coordination saoudo-irakienne. L'Arabie saoudite cherche surtout à limiter l'influence de son rival iranien en Irak.
Le chef de la diplomatie américaine se rendra ensuite, pour la première fois, en Asie du Sud. A Islamabad, il évoquera avec plusieurs dirigeants « le rôle crucial du Pakistan pour le succès de la stratégie des Etats-Unis », selon un communiqué du département d'Etat. L'armée pakistanaise est soupçonnée d'être trop tendre à l'égard des talibans.
Rex Tillerson se rendra ensuite chez le grand rival du Pakistan, en Inde. A New Delhi, il doit discuter d'un « partenariat stratégique » renforcé que les Etats-Unis comptent établir avec l'Inde.