Dimanche 8 octobre au soir, la Maison Blanche a adressé une longue liste de mesures qu’elle souhaiterait voir adopter en échange d’un éventuel compromis pour protéger les « dreamers », ces immigrés clandestins arrivés sur le sol américain alors qu’ils étaient mineurs, détaille le New York Times. Un compromis avec les démocrates semble désormais difficile à obtenir, estime le quotidien.
Financement du mur à la frontière avec le Mexique, accélération des procédures de renvoi des mineurs fraîchement arrivés, augmentation des effectifs en charge d’appliquer ces règles, réforme du système du permis de résidents permanents, les fameux titulaires de cartes vertes et fin de la loterie qui permet d’attribuer chaque année 50 000 cartes vertes, sont quelques-unes des mesures préconisées par l’administration Trump.
« Il est temps pour le Congrès d’adopter ces mesures prioritaires », sans quoi l’immigration illégale va encore s’accélérer, estime Marc Short, directeur du département législatif de la Maison Blanche, dans les pages du quotidien. Pour Nancy Pelosi et Chuck Schumer, les chefs des minorités démocrates à la chambre des représentants et au Sénat, en agissant de la sorte, Donald Trump enterre de facto tout espoir de compromis. Une volte-face inattendue de la Maison Blanche après un rapprochement avec les démocrates qui avait suscité l’espoir chez les « dreamers », mais qui n’était pas du goût de la base électorale de Donald Trump, estime le New York Times.
L’ouragan Nate, rétrogradé en tempête tropicale, cause peu de dégâts dans le Mississippi
C’est en tout cas ce qu’annonce le Sun Herald, quotidien local de cet État du sud-est des États-Unis. Plus de peur que de mal, annonce le journal qui parle de nettoyage à faire, mais de peu de dégâts matériels dans le sud de cet État. Les routes sont un peu plus compliquées à emprunter à cause des branches d’arbres et des panneaux tombés, mais tout fonctionne, mis à part une petite partie du réseau électrique qui devrait être remis en état dans la journée, détaille le Sun Herald.
Le vice-président américain Mike Pence quitte un stade après des protestations des joueurs
Le président américain Donald Trump avait demandé à Mike Pence de quitter le stade d’Indianapolis si des joueurs posaient un genou à terre pendant l’hymne américain, ce que Donald Trump considère comme un manque de respect, précise le Washington Post. Pour Eric Reid, une des stars de cette équipe de football américain, en agissant de la sorte, le vice-président voulait se faire un peu de publicité.
Le New York Post revient sur cet épisode et précise que le propriétaire des Dallas Cowboys Jerry Jones a annoncé que si d’aventure des joueurs de son équipe manquaient de respect à l’hymne américain, son équipe ne participerait pas à la rencontre. « Nous n’avons pas le droit, au sein de la NFL, de donner l’impression que nous tolérons un manque de respect à nos couleurs », a-t-il annoncé hier soir. Il est pour l’instant le seul propriétaire d’une équipe de football américain à adopter une telle attitude, précise le New York Post.
Au Venezuela l’opposition appelle les instances électorales à plus de transparence
Ce dimanche, lors d’une conférence de presse, la MUD, la coalition de l’opposition, a appelé le CNE, le Conseil national électoral, à diffuser les listes des candidats (pour les élections régionales du 15 octobre) qui ont renoncé à se présenter suite aux primaires, selon El Nacional. L’opposition estime que le CNE tente de confondre les électeurs en ne clarifiant pas qui de l’opposition sera le candidat dans tel État. La MUD craint que le jour du scrutin des électeurs votent en faveur de candidats qui se sont en fait retirés, ce qui annulerait leur vote.
L’opposition appelle les électeurs à faire attention et à ne pas se fier aux informations officielles. Dimanche prochain, un peu plus de 18 millions de Vénézuéliens sont appelés à voter dans un des 13 000 bureaux de vote qui seront ouverts pour l’occasion, précise El Universal. Au total, 197 candidats de 72 partis briguent les 23 postes de gouverneurs qui sont à pourvoir.
Cuba rend en hommage à Che Guevara
« Hommage à un géant moral », titre ce matin Granma. Hier, toute une série d’actes était organisée à Cuba, 50 ans jour pour jour après la mort du guérillero en Bolivie, parmi lesquels un grand rassemblement sur la place principale de Santa Clara où 60 000 personnes s’étaient réunies pour rendre hommage au compagnon d’armes Ernesto « Che » Guevara. Santa Clara représente un véritable symbole de la révolution cubaine puisque c’est là que le Che, accompagné par 300 hommes, parvint à vaincre 3 000 soldats du dictateur Batista, avec l’aide d’une partie de la population, précise le quotidien. Raul Castro était présent, tout comme l’ensemble des autorités cubaines, détaille Juventud Rebelde.
Le probable successeur de Raul Castro, le numéro deux du régime Miguel Diaz-Canel, a prononcé un long discours durant ce rassemblement, dans lequel il n’a pas hésité à s’en prendre à l’impérialisme américain et qui aurait certainement plu au Che, estime Granma. Il s’agissait hier du premier anniversaire de la disparition du Che depuis le décès de Fidel Castro.