L’évolution des tueries de masse aux Etats-Unis fait craindre le pire. De plus en plus fréquentes et de plus en plus meurtrières, c’est ainsi que la presse américaine les caractérisent.
A Las Vegas, c’est le plus lourd bilan enregistré depuis près d’un siècle. Le triste record battu datait de 2016 lors d’une fusillade dans un club gay d’Orlando. 49 personnes avaient été abattues par Omar Mateen, un Américain d’origine afghane qui avait fait allégeance à l'organisation Etat islamique.
En 2007, un étudiant de 23 ans avait abattu 32 personnes sur le campus de l’Université de Virginia Tech. Un meurtrier qualifié de loup solitaire, tout comme le jeune homme qui avait tué 26 personnes, dont 20 enfants dans une école primaire à Newtown, dans le Connecticut, en 2012.
Les tueries de masse se multiplient depuis le début des années 2 000. Avec celle de Las Vegas, c’est la 9e en 17 ans. Auparavant, deux autres tueries de masse s’étaient déroulées dans les années 90.
En 1999, 13 personnes avaient perdu la vie à Columbine sous les balles de deux lycéens alors qu’en 1991, première tuerie dans ce classement des fusillades les plus meurtrières, 22 clients d’un restaurant à Killeen au Texas avaient été abattus par un homme qui s’était ensuite donné la mort. Un des traits communs avec les autres tueries de masse aux Etats-Unis et notamment celle de Las Vegas.