Avec notre correspondant à Caracas, Julien Gonzalez
Ces primaires auront été très laborieuses : il a fallu 48 heures après la fermeture des bureaux de vote pour connaître les noms des vainqueurs du scrutin interne organisé dans 19 Etats du pays.
Ecarts serrés
Motif de ce retard invoqué par l'opposition : les conditions climatiques, les pannes d'électricité ou encore des écarts trop serrés. Mais elle l'a martelé, le scrutin s'est déroulé « dans une ambiance de paix ». Pourtant, dans l'Etat d'Aragua par exemple, au centre-nord du pays, les deux candidats en lice s'attribuent l'un et l'autre la victoire, certains dirigeants de l'opposition allant jusqu'à condamner des « fraudes » dans certains bureaux de vote.
Des « cas isolés » qui ne retirent rien au « succès » de ces primaires, martèle l'opposition. Selon elle, le vote a rassemblé un peu plus d'un million d'électeurs ; l'opposition y voit d'ailleurs un signal encourageant pour emporter les régionales le 15 octobre prochain.
Menace du pouvoir
Le président Maduro a en effet prévenu la semaine dernière : « Les gouverneurs élus devront se soumettre à la Constituante. Sinon, ils seront immédiatement destitués. »