Le sixième essai nucléaire du régime de Pyongyang sera un test pour le président américain et sa politique envers la Corée du Nord, estime le New York Times. Mais de quelles options la Maison Blanche dispose-t-elle vraiment ? Selon le journal, les choix sont limités, une frappe militaire paraît très peu probable selon le New York Times. Des experts du Pentagone doutent qu’il soit possible de détruire des sites nucléaires par des bombardements ciblés. Arrêter les échanges américains avec des pays faisant des affaires avec Pyongyang, comme a menacé de le faire le président, est également irréaliste, écrit le New York Times.
En tout cas, Kim Jong-Un semble prendre plaisir à perturber les rendez-vous diplomatiques de son allié chinois. C’est l’avis de la Folha de Sao Paulo. Ce n’est pas un hasard si l’essai nucléaire se produit le jour même où la Chine accueille ses partenaires des Brics, le groupe des cinq grands pays émergents, écrit le journal brésilien. D’après la Folha, le régime nord-coréen veut « obliger la Chine à négocier avec Trump ». Seule la Chine, poursuit le quotidien sud-américain, a le pouvoir de convaincre le chef de la Maison Blanche de discuter avec Pyongyang. « Et à la différence du président américain qui se complaît dans un discours nationaliste et xénophobe, son homologue chinois, à l’ouverture du sommet des Brics hier, a souligné l’importance des Nations Unies pour gérer ce conflit », écrit Folha de Sao Paulo.
Fin du programme « Dreamers » ?
Donald Trump aurait décidé de mettre fin à un programme qui permet à des centaines de milliers de jeunes immigrants clandestins de rester aux Etats-Unis. C’est ce qu’affirme le site d'informationPolitico. Ce programme appelé « Dreamers » mis en place par décret par Barack Obama serait abrogé dans un délai de 6 mois. Le temps pour le Congrès d’élaborer un dispositif de remplacement. Donald Trump devrait annoncer sa décision demain mardi. D’après Politico, plusieurs parlementaires conservateurs, dont le président de la Chambre des représentants Paul Ryan, ont mis en garde contre une suppression pure et simple de ce programme. Toutefois, selon le New York Times, qui a interrogé l’entourage du président, rien n’est encore décidé : « Donald Trump examine sérieusement un plan pour mettre fin au programme des "Dreamers" mais pourrait encore changer d'avis ». En tout cas la décision concerne à ce jour quelque 800 000 personnes qui disposent de l'équivalent d'un permis de séjour pour deux ans renouvelables leur permettant d'étudier ou de travailler.
Au Venezuela, le système de santé en crise
« Nous vivons la plus grave détérioration du système de santé depuis 50 ans ». C’est la conclusion d’un médecin, Marino Gonzalez, qui a rédigé un rapport commandé par trois universités. Le gouvernement dépense seulement 20 dollars par an et par habitant pour la protection santé. Ce qui place le Venezuela en bas de l’échelle latino-américaine, tout juste derrière Haïti et le Guatemala.
Autre information concernant le Venezuela, avec le voyage du président de l’Assemblée nationale Julio Borges en Europe, où il devrait selon un communiqué de son service rencontrer plusieurs dirigeants dont le président français Emanuel Macron. Un déplacement destiné à accroître la pression internationale sur le gouvernement vénézuélien, selon le Washington Post. Julio Borges, qui rappelons-le, préside la seule institution vénézuélienne contrôlée par l'opposition, a l'intention d'exposer aux dirigeants européens « la nécessité de mettre en place une aide humanitaire au Venezuela et travailler d’urgence pour arriver à une solution pacifique à la crise sociale et institutionnelle » que connaît le pays, indique le communiqué, cité par le Washington Post.
Rentrée scolaire difficile à Cuba
En cause, la pénurie de professeurs. Depuis l’arrivée de Raul Castro au pouvoir en 2008, l’Education nationale a perdu environ 40 000 enseignants, écrit le Miami Herald. Le président cubain a réduit le budget de 14%. Le problème, c’est aussi la maigre rémunération des professeurs, « ils sont sous-payés et surexploités », écrit le journal. Du coup plus personne n’a envie d’exercer ce métier, conclut le Miami Herald.