A la Une: le Texas se prépare à l’arrivée de l’ouragan Harvey

Les premières évacuations ont commencé. L’ouragan devrait toucher terre cette nuit, avec une force de catégorie 3 sur une échelle de 5. D’après les experts cités par le Houston Chronicle, se sera l’ouragan le plus violent depuis 12 ans. La population est priée d’éviter de se rendre sur la côte pour le week-end, écrit le Dallas Morning News. Certains habitants de Houston ont commencé à faire des provisions. « Les gens achètent surtout de l’alcool », raconte le patron d’un supermarché dans les colonnes du Houston Chronicle.

 

Nouveau scandale au sein des services de sécurité américains

Plusieurs agents de sécurité affectés à protection du vice-président Mike Pence, ont été relevés de leurs fonctions. Ils sont accusés d'avoir ramené des femmes dans leur hôtel au Panama. C’est une information exclusive de la chaîne NBC.

L'incident s'est produit lors d'une récente tournée du vice-président en Amérique Centrale et Amérique du Sud. D'après NBC, l'équipe de Mike Pence a eu accès à des vidéos de surveillance de l’hôtel sur lesquelles on pouvait voir des membres d’une unité militaire rattachée à la Maison-Blanche ramener des femmes dans un espace sécurisé. Selon un responsable du ministère de la Défense, rien n'indique pour le moment que ces femmes étaient des prostituées. Une enquête est en cours.

Cette affaire n’est pas sans rappeler d’autres scandales qui ont touché des agents de sécurité en mission en Amérique latine. En 2015, deux membres de l'agence antidrogue américaine s’étaient encanaillés avec des prostituées en Colombie. Trois ans plus tôt, des agents du Secret service avaient reçu des prostituées à l’hôtel, également en Colombie.

 

Acapulco, ville la plus meurtrière du Mexique

C'est à lire dans le Washington Post. Autrefois connue comme une station balnéaire très prisée des vacanciers, la ville mexicaine est aujourd’hui la plus meurtrière du pays, un record qu’elle détient depuis cinq ans.

Il y a les cartels de drogue qui y sévissent mais aussi des bandes criminelles qui pratiquent des extorsions de fond. Armando, par exemple. Ce chauffeur de taxi de 55 ans doit payer 5 Dollars par semaine, la moitié de son revenu quotidien, pour obtenir soi-disant une protection.

L’année dernière, plus de 130 de ses collègues ont été assassinés. « S’il faut payer pour rester en vie, je paye », explique un autre chauffeur au reporter du Washington Post.

Selon le journal, les forces de l’ordre ont surtout pour mission de protéger les touristes et les installations hôtelières sur le littoral. Du coup, une grande partie de la ville est laissée à l’abandon. Et ceux qui sont victimes d’agression ne portent que rarement plainte, par peur de représailles, écrit le New York Times.

 

Le pays où un café vaut le prix de 3 000 litres d’essence

Le Venezuela vit une grave crise économique avec une pénurie alimentaire. Un seul produit existe en abondance, l’essence. C’est ce qui a interpellé le correspondant du journal brésilien Folha de Sao Paulo.

Le prix d’un litre d’essence illustre parfaitement la faillite de ce pays, écrit le journaliste. Avec l’équivalent d’un centime de Dollar, on peut acheter un baril qui équivaut 159 litres. Pour le prix d’un café, un vénézuélien peut ramener 3 000 litres d’essence chez lui.

Et comme des produits comme les savons se font rares, l’essence est également utilisée pour se laver les mains et nettoyer certaines pièces détachées, raconte un garagiste de Caracas à Folha de Sao Paulo.

 

« Revitaliser la justice en Haïti »

C’est un éditorial du Nouvelliste signé Frantz Duval. La rentrée des tribunaux s’annonce compliquée à cause de la grève des greffiers. « Il y a eu des jours perdus. Des procès non tenus. Des justiciables pénalisés. Déjà que l'appareil judiciaire est défaillant, cette grève a mis des abcès sur nos clous », écrit Frantz Duval.

Le directeur du Nouvelliste regrette que « la bonne tenue de la justice ne préoccupe pas grand monde », que cela « fait des années que la plus haute instance du pouvoir judiciaire, la Cour de cassation, est édentée ». Face à cette situation, poursuit le journal, « des voix s'élèvent pour que l'enveloppe allouée à la justice soit multipliée par quatre. Ce ne serait que justice », conclue Frantz Duval.

 

L’immigration haïtienne au Canada en hausse

Le nombre d’Haïtiens fuyant les États-Unis vers le Canada ne cesse d’augmenter. C’est l’avenir incertain du statut de protection temporaire (TPS) qui pousse les personnes à chercher refuge au Canada. Le TPS a été approuvé par l'ancien président américain Barack Obama et a permis à plus de 50 000 Haïtiens de rester aux États-Unis après le tremblement de terre de 2010.

Jeudi, un député canadien d’origine haïtienne, Emmanuel Dubourg s’est rendu à Miami pour expliquer la loi d’immigration de son pays d’adoption. C’est à la Une du Miami Herald qui a suivi le député lors de son déplacement dans le quartier de « Little Haïti ».

Emmanuel Dubourg a mis en garde les Haïtiens de Miami : « Si vous entrez illégalement au Canada, vous risquez d’être expulsés dans les six mois suivants ».

Marleine Bastien, une militante haïtienne basée en Floride souhaite toutefois que le Canada suspende les expulsions des Haïtiens. « Je reviens tout juste de mon pays », explique-t-elle au Miami Herald, « et j’ai été sidérée par ce que j’ai vu. En ce moment, Haïti n’a définitivement pas les capacités d’accueillir et d’absorber des réfugiés ».

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