Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
Christopher Wray, 50 ans tout juste, est un juriste qui fut adjoint au ministère de la Justice chargé des affaires criminelles sous George W. Bush dans les années 2000. Un poste prestigieux qui lui a permis de travailler avec le FBI, l’agence qu’il va désormais diriger, si toutefois il est confirmé par le Sénat.
Ce diplômé de Yale, « un homme au parcours impeccable » écrit Donald Trump, est un choix qui devrait rassurer les 35 000 agents de la police fédérale. Ces derniers étaient, selon la presse, inquiets d’une éventuelle nomination politique. L’agence, plongée dans la tourmente de l’affaire russe, et de l’éviction controversée de son patron, peine à retrouver la sérénité.
Donald Trump occupe le terrain médiatique, alors que James Comey doit témoigner jeudi devant le Congrès, dans l’enquête à multiples ramifications sur la Russie. C’est ainsi que de nombreux parlementaires reçoivent cette nomination du nouveau patron du FBI, par réseaux sociaux interposés. « C’est une tentative de diversion qui rate son objectif, à la veille de l’audition de James Comey », estiment les démocrates.