A la Une: le visa spécial pour les Haïtiens aux Etats-Unis prolongés

Plus de 58 000 Haïtiens bénéficiant d'un permis de résidence spécial aux Etats-Unis, suite au tremblement de terre de 2010, seront autorisés à rester six mois supplémentaires dans le pays. C’est ce qu’a annoncé le ministre de la Sécurité nationale, John Kelly. Le Miami Herald parle d’un sursis temporaire. Car les responsables du département de la Sécurité intérieure ont bien demandé aux 58 000 Haïtiens concernés de profiter de cette période pour « préparer leurs affaires ».

Du coup, les réactions sont mitigées, rapporte le Miami Herald. Les associations haïtiennes de Floride qualifient la décision du gouvernement américain d’inhumaine et de cruelle. Nous laissons les gens dans l’incertitude, déclare Marleine Bastien, une militante haïtienne qui s’est beaucoup engagée en faveur du renouvellement du visa temporaire, appelé TPS.

La visite de Donald Trump à Jérusalem

Le président américain qui se recueille devant le mur des Lamentations. Cette photo est largement reprise dans les quotidiens. Le Miami Herald n’ayant pas peur des mots parle d’une « visite historique ». Sans aller jusque-là, le New York Times concède qu’un nouveau chapitre s’ouvre dans le processus de paix. Donald Trump a clairement demandé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d’œuvrer pour un accord avec les Palestiniens, écrit le New York Times. « On verra alors si l’homme d’affaires habitué à la conclusion des contrats commerciaux peut également réussir dans le domaine de la diplomatie internationale », ironise le journal.

Afin de se défendre des accusations sur les interférences russes dans la présidentielle de 2016, Donald Trump est en train de se constituer une équipe d'avocats privés. C’est ce que rapporte le Washington Post. Selon le journal, le casting a commencé pour choisir des juristes de haut vol, issus des cabinets américains les plus prestigieux. Le président s’est personnellement impliqué dans ce recrutement, précise le journal. La semaine dernière, un procureur spécial a été nommé pour diriger l'enquête sur l'ingérence russe dans l'élection présidentielle de l'an dernier. On apprend également par le Washington Post que Donald Trump a demandé en mars à deux responsables du renseignement américain de l'aider à contrer l'enquête du FBI le concernant.

Un projet de budget austère

Autre titre de la presse nord-américaine, c’est le projet de budget pour 2018 qui sera dévoilé ce mardi 23 mai 2017. Un texte intitulé « une nouvelle base pour la grandeur de l’Amérique ». Mais pour atteindre cette grandeur, il faut faire des sacrifices. Donald Trump a décidé de couper dans les aides sociales, l’assurance maladie et la lutte contre la pauvreté. C’est un projet de budget très austère qui s’annonce pour 2018 et les années à venir, écrit le New York Times. Un budget qui affectera surtout ceux qui ont voté pour Donald Trump, résume le site d’information Politico.

Les journalistes mexicains se mobilisent contre la violence

Au Mexique, alors que l’assassinat du journaliste Javier Valdez a secoué toute la profession ainsi que les correspondants étrangers, il y a une semaine ; un autre journaliste est lui toujours porté disparu. Cela s’est produit quatre jours après l’exécution en pleine rue de Javier Valdez. Jeudi dernier, Salvador Adame, propriétaire d’une télévision locale, Canal 6, dans l’Etat de Michoacán, a été enlevé par des hommes armés dans la localité de Nueva Italia, rappelle le site Animal Político.

Il avait reçu des menaces de mort depuis 2016, il était notamment visé par le crime organisé dans la région de Múgica où il résidait, indique l’ONG Article 19. Des journalistes se sont mobilisés ce lundi pour une marche silencieuse à Uruapán pour dénoncer sa disparition et pour exiger que les autorités le retrouvent vivant, indique Proceso. Ils se sont allongés dans la rue avec des panneaux où ils avaient écrit : « On nous tue pour notre droit d’informer » ou encore : « ne tirez pas ! Nous sommes journalistes ».  Ils appellent à manifester de nouveau ce mardi.

Manifestations chavistes ce mardi

« Le peuple vénézuélien révolutionnaire marchera pour la paix », écrit le journal Ultimas Noticias, proche du gouvernement. Mais de la paix, on en est très loin, estime l’éditorialiste de Tal Cual, quotidien d’opposition qui évoque une situation proche de la « guerre civile ». « Au Venezuela, les processus démocratiques traditionnels tels que le dialogue, la négociation et les accords n’existent plus. La méfiance mutuelle a tué toutes les chances de parvenir à un consensus pour dépasser la crise ». Une crise dont le gouvernement ne se sent pas responsable. « C’est l’opposition qui a créé un climat d’intolérance ». Ces propos de la ministre des Affaires étrangères Delcy Rodriguez sont à la Une du journal Ultimas Noticias. El Nacional, journal d’opposition titre pour sa part sur les francs-tireurs déployés par les autorités pour réprimer les manifestants.

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