Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
C’est tout le Sénat qui s’est déplacé dans une salle proche de la Maison Blanche, une enceinte sécurisée pour une réunion de près de deux heures, à huis clos, sur la Corée du Nord.
Au même moment, l’amiral Harris, en charge des forces américaines dans le Pacifique, était auditionné par la Chambre des représentants. « En nous opposant au dangereux régime nord-coréen, il est essentiel d’être résolus sur le plan diplomatique et militaire, a-t-il affirmé. Toutes les options sont sur la table. Ce que nous voulons c’est que Kim Jong-un reprenne ses esprits, pas le mettre à genoux. »
Des pressions économiques et diplomatiques pour faire plier la Corée du Nord en évitant d’intervenir militairement, les élus qui se sont exprimés après la réunion de la Maison Blanche ont dévoilé plusieurs propositions : de nouvelles sanctions contre les Nord-Coréens et contre les banques chinoises qui commercent avec la Corée du Nord, et le placement de Pyongyang sur la liste des pays terroristes, ce qui n’est plus le cas depuis l’époque Bush.
Pendant ce temps les préparatifs militaires continuent. Le bouclier anti-missile sera opérationnel dans les jours qui viennent en Corée du Sud, explique l’amiral Harris, et le Pentagone envisage un déploiement à Hawaï, dit-il, le territoire américain le plus proche de la Corée du Nord.