Le porte-avions nucléaire Carl-Vinson et son imposante escorte doivent arriver en Corée du Sud en fin de semaine. Ces nouvelles manœuvres conjointes font partie des multiples moyens de pression que le gouvernement américain met en œuvre pour « traiter » le problème nord-coréen, selon les termes de Donald Trump.
Un autre bâtiment, le sous-marin USS Michigan, porteur de 150 missiles de croisière est arrivé dans le port sud-coréen de Busan, ce mardi, jour anniversaire de l'armée de Pyongyang. Une armée « prête à en finir avec les manigances et le chantage nucléaire américains », affirment les autorités nord-coréennes, qui ont multiplié ces derniers temps les propos va-t-en-guerre.
Ce week-end, la Chine a appelé toutes les parties à la retenue face à un risque d'embrasement. Mais le président américain est déterminé à mettre un terme à ce qu'il appelle un « statu quo inacceptable ». Donald Trump a demandé aux ambassadeurs du Conseil de sécurité de l’ONU de se tenir prêts à imposer de nouvelles sanctions à Pyongyang.
Enfin, le président américain a invité l'ensemble des sénateurs américains à la Maison Blanche mercredi, pour une séance d'information sur la Corée du Nord avec le chef de la diplomatie Rex Tillerson et le chef des armées le général James Mattis. Une démarche tout à fait exceptionnelle.