A la Une: colère de Trump après le report du vote de l’abrogation d’Obamacare

Le président américain a même lancé un ultimatum que l’on retrouve en Une du New York Times. « Passez cette réforme ou Obamacare restera en place ». Donald Trump mise beaucoup sur cette réforme. Il faut dire que c’était l’un des sujets centraux de sa campagne électorale et qu’un échec serait vécu comme un véritable camouflet estime le quotidien.

Malgré une dernière réunion à la Maison Blanche avec l’aile la plus conservatrice des républicains, et malgré un dernier effort pour les séduire, en acceptant certaines des conditions que souhaitent imposer ces élus, il resterait une trentaine de députés qui voteraient contre. C’est-à-dire trop pour prendre le risque de voter. D’où ce report de dernière minute. Donald Trump a donc lancé un ultimatum et souhaite que les députés votent aujourd’hui vendredi et en cas d’échec, il laissera donc en place Obamacare et passera à autre chose a-t-il prévenu.

Ce « non-vote » est déjà un camouflet pour la Maison Blanche estime de son côté la revue Politico qui rappelle que la Maison Blanche misait beaucoup sur un vote jeudi, ce qui aurait été un symbole à ses yeux puisque l’administration Trump souhaitait enterrer Obamacare sept ans jour pour jour après sa validation. 

Pour le Washington Post, les républicains devraient en profiter pour prendre leur temps.

C’est le sujet de l’éditorial du jour du quotidien. Plutôt que de voter sur un texte qu’ils n’auront pas le temps de lire dans son intégralité, les élus républicains feraient mieux de prendre le temps de mettre en place un texte qui correspond aux attentes de millions d’Américains.

Selon le Washington Post, chaque nouvelle version présentée est pire que la précédente et laissera des millions d’Américains sur le bas-côté de la route. Même son de cloche pour le président qui devrait en profiter, selon le quotidien, pour tenter une autre approche qui consisterait à travailler à la fois avec les démocrates et les républicains pour rédiger un texte qui améliorerait la couverture maladie et qui n’exclurait pas de millions de concitoyens.

Assassinat d’une journaliste mexicaine dans l’État de Chihuahua, dans le nord du Mexique


Malheureusement, le nombre de journalistes tués ne baisse pas dans ce pays considéré comme l’un des plus dangereux pour la profession. Cette fois, c’est la correspondante du grand quotidien national La Jornada Miroslava Breach qui a été assassinée à la sortie de sa maison jeudi 23 mars dans l’État de Chihuahua, nous apprend Excelsior. Tuée par balle alors qu’elle venait de monter dans sa voiture.

Une enquête a bien entendu été ouverte et la rédaction de La Jornada a tenu à lui rendre hommage. Une vidéo montrant l’ensemble du personnel du quotidien réuni en cercle, en silence, et tenant des portraits de la journaliste a été postée sur les réseaux sociaux, précise El Universal. Le quotidien dresse d’ailleurs un portrait de cette journaliste très critique à l’égard de l’État sur les questions de développement et de confits sociaux. Miroslava Breach travaillait également sur le crime organisé, les fameux cartels mexicains.

En Colombie : fin du conflit territorial avec des troupes vénézuéliennes

Une histoire assez rocambolesque que nous raconte El Tiempo. Pendant près de 48 h, des militaires vénézuéliens ont installé un campement au niveau de la frontière avec la Colombie. Selon eux, ils étaient au Venezuela, mais pas selon les habitants locaux qui leur expliquaient qu’ils étaient en Colombie. Ses soldats ont même hissé leur drapeau et expliqué qu’ils ne bougeraient pas tant qu’ils n’en recevraient pas l’ordre de Caracas.

Près de 48h plus tard, sous le regard de la population locale et de près de 400 militaires colombiens ils sont repartis. Mais ce départ n’aura pas été simple à obtenir, précise le quotidien. Nicolas Maduro refusait d’admettre que ses soldats étaient de l’autre côté de la frontière jusqu’à ce que les autorités colombiennes discutent avec d’autres pays de la région et les États-Unis. Face à la menace d’une crise internationale et d’un ultimatum, les autorités vénézuéliennes ont donc décidé de retirer leur troupe. Une réunion bilatérale est tout de même prévue pour revenir sur cet incident.

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