Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
Rex Tillerson sera à Tokyo le 15 mars. Le secrétaire d’Etat américain va ensuite enchaîner avec Séoul et Pékin. Une tournée dans la région pour répondre à l’inquiétude de la Corée du Sud et du Japon face aux tirs de missiles nord-coréens. L’étape de Pékin sera sans doute destinée à expliquer la stratégie américaine. L’agacement de la Chine après le déploiement du système antimissile THAAD en Corée du Sud appelle une explication.
Le porte-parole du département d’Etat estime que l’installation de la batterie anti-missile est essentielle, même si ce n’est qu’une étape. « THAAD est clairement un système défensif. La raison pour laquelle nous poursuivons le déploiement en Corée du Sud, c’est le mauvais comportement continuel des Nord-Coréens, a déclaré Mark Toner. Ils menacent non seulement la stabilité de la péninsule coréenne, mais aussi la sécurité nationale des Etats-Unis. »
Quelle stratégie ensuite ? Le département d’Etat ne répond pas à cette question. Les experts autour de Donald Trump sont partagés sur la ligne à suivre à l’égard de la Corée du Nord, d’après la presse. Le président Trump a publiquement affirmé sa fermeté. Rex Tillerson va en éclaireur prendre la température dans une région où la crainte d’un embrasement est réelle.