Fin de campagne électorale en Equateur: derniers meetings à Guayaquil

La campagne électorale a pris fin jeudi soir en Equateur et la vente d’alcool est désormais interdite dans tout le pays jusqu’au lundi 20 février. Ce dimanche, les 12,5 millions d'électeurs doivent choisir un président, un vice-président, 137 députés et 5 représentants au Parlement andin. Alors que le pays a été durement touché par la baisse des prix du pétrole, le candidat officialiste est en tête des sondages même si la «Révolution Citoyenne» est à la peine, pour la première fois depuis 10 ans.

avec notre correspondant à Quito, Eric Samson

Après des années de boom pétrolier, de travaux publics et de croissance de l’Etat, le régime équatorien a mettre le pays à la diète. La chute des revenus pétroliers a été compensée par de nouveaux impôts et un endettement important aussi les prochaines années promettent-elles d’être difficiles.

En tête des sondages, le candidat du mouvement officiel Lenin Moreno n’a cependant pas lésiné sur les promesses électorales. « Nous allons créer 40 universités avec des programmes liés aux besoins économiques de chaque localité. Il y aura des maisons pour tous. Nous allons construire 191.000 maisons pour les plus pauvres de l’Equateur, des maisons entièrement gratuites sans paiement initial ».

Côté opposition, trois candidats sont en lice pour obtenir la 2ème place, synonyme d’un 2ème tour que les sondages ne garantissent pas. Ancien banquier, Guillermo Lasso cherche à provoquer un vote utile en sa faveur. « Notre projet sera un projet d’union nationale qui rassemblera tous ceux qui ne veulent pas que l’Equateur termine comme le Venezuela ».

Pour gagner dès le premier tour, Lenin Moreno, le candidat officiel devra obtenir 40% des suffrages hors blancs et nuls et 10% d’avance sur le candidat d’opposition arrivé en 2ème position.

 

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