Au cours de l'année qui a précédé l'élection de Donald Trump le 8 novembre dernier, son équipe de campagne a eu des contacts à plusieurs reprises avec de hauts responsables des services de renseignement russes.
Et ceci au même moment où les enquêteurs américains prouvaient les tentatives de piratage russe du comité central du Parti démocrate, indique le New york Times qui cite quatre hauts responsables américains.
A l'époque, Donald Trump avait affiché ses sympathies pour Vladimir Poutine et évoquait son souhait de voir publier par les Russes les e-mails privés de Hillary Clinton. Le président Obama avait ordonné des sanctions contre Moscou.
Si les enquêteurs n'ont aucune preuve de collusion directe entre Trump et le pouvoir russe, ils ont enregistré des conversations qui montrent des contacts répétés entre des membres de l'équipe de campagne de Donald Trump et des Russes, sans savoir pour l'instant si ces contacts concernaient Donald Trump ou simplement des affaires commerciales.
Entendu par le FBI
Le général Michael Flynn a-t-il contacté l'ambassadeur russe à Washington pour l'assurer qu'à compter du 20 janvier, date de l'investiture de Donald Trump, les sanctions américaines seraient levées ? « Non », assure le porte-parole de la Maison Blanche.
Michael Flynn a été entendu par le FBI juste après l'investiture de Donald Trump, indique le New York Times. Il pourrait être poursuivi si les enquêteurs découvrent qu'il a menti sur le contenu de ses conversations avec les responsables russes.
Donald Trump s'est exprimé ce mercredi. Le président américain a nié toute connexion avec la Russie. Cette histoire de « connexion avec la Russie est une absurdité, c'est seulement une tentative pour couvrir les nombreuses erreurs commises par la campagne perdante d'Hillary Clinton », a-t-il déclaré sur son compte Twitter.