Theresa May a réussi un joli coup diplomatique, en étant la première dirigeante étrangère à être reçue par Donald Trump.
La Première ministre avait jusqu'ici des liens limités avec l'équipe du nouveau président américain. Elle avait été même passablement irritée lorsque le milliardaire, fraichement élu, s'était empressé de recevoir le nationaliste britannique Nigel Farage, alors qu'elle n'avait été contactée que tardivement, par téléphone. C'est donc une satisfaction pour Theresa May d'aller à la Maison Blanche la semaine prochaine.
D'autant quela Grande Bretagne se prépare au Brexit, à la sortie de l'Union européenne, et qu'elle aura besoin de liens renforcés avec les Etats-Unis, sur le plan économique notamment. Donald Trump, qui a soutenu le Brexit, a déjà proposé de signer rapidement un accord commercial avec le Royaume-Uni.
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Les discussions devraient aussi porter sur l'Otan que le nouveau président américain juge « obsolète ».
Theresa May se dit déterminée à faire progresser la « relation spéciale » qui unit son pays aux Etats-Unis mais elle a prévenu ce dimanche matin, dans un entretien à la BBC, qu'elle n'aura « pas peur » de lui dire lorsqu'elle jugera ses actes ou ses déclarations inacceptables.