Etats-Unis: de plus en plus d’entreprises annoncent des créations d’emplois

A quelques jours de l'investiture de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, General Motors et Wal-Mart promettent de créer des milliers d'emplois et d'investir des milliards de dollars supplémentaires dans le pays. Et ils ne sont pas les premiers à satisfaire les desiderata de Donald Trump qui veut développer l'emploi américain.

Le constructeur automobile General Motors et l'enseigne de grande distribution Wal-Mart rejoignent Amazon, Fiat-Chrysler ou encore Lockheed Martin, pour ne citer qu'eux. Et Donald Trump s'en félicite.

Le futur président a salué les décisions de General Motors et de Wal-Mart sur Twitter.

Ce mardi 17 janvier 2017, c'est même son porte-parole qui a annoncé l'engagement du groupe d'agrochimie Bayer à créer 3 000 emplois et à investir huit milliards de dollars, une annonce partiellement confirmée par l'entreprise allemande sur le point de racheter son rival américain Monsanto.

Wal-Mart, le premier employeur privé du pays, promet, lui, 10 000 embauches supplémentaires. Moitié moins pour General Motors sur le long terme. L'entreprise va relocaliser la production d'essieux actuellement fabriqués au Mexique et investir un milliard de dollars aux Etats-Unis.

Un effet Donald Trump ?

Reste à savoir quel est l'effet Trump dans ces décisions. Pour tenter de convaincre l'industrie pharmaceutique, le milliardaire entend mettre en place de nouvelles conditions dans les appels d'offres pour les forcer à produire davantage sur le sol américain. Le futur président américain brandit également régulièrement la menace d'imposer de lourds droits de douane. Il a promis des taxes de 35 % sur les importations en provenance du Mexique où les constructeurs automobiles ont des usines.

Certains groupes se sont rapidement montrés réceptifs. Carlos Ghosn, le patron de Renault-Nissan, a assuré, par exemple, que l'entreprise est pragmatique et qu'elle s'adapterait à n'importe quelle situation. Ford semble avoir fait le choix de l'adaptation également. Durement critiqué par Donald Trump pendant sa campagne, le constructeur américain a annulé la construction d'une usine au Mexique pour investir dans l'un de ses sites dans le Michigan.

Mais en ce qui concerne General Motors, selon une source anonyme proche du dossier, cet investissement d'un milliard de dollars est lié à la production de modèles déjà dans les tuyaux avant l'élection.

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