Il faut savoir que la ville de Manaus compte en tout trois centres pénitentiaires. De la prison Anisio-Jobim, où a eu lieu le massacre, 87 prisonniers se seraient échappés au cours de l'évènement.
Mais en même temps, les détenus de deux autres centres ont également pu bénéficier du chaos à Anisio-Jobim pour prendre la fuite dans des conditions non encore élucidées.
Selon les autorités, 184 prisonniers se sont évadés. Une quarantaine d'entre eux ont été retrouvés. Une chasse à l'homme est en cours pour arrêter les fugitifs.
Victimes décapitées
Devant la prison où 56 détenus ont été massacrés, les familles réclament toujours des nouvelles de leurs proches. Mais l'identification des victimes s'avère particulièrement difficile car un grand nombre d'entre elles a été décapité. Le secrétaire d'Etat à la Sécurité publique, Sergio Fontes, a promis que leurs dépouilles seront remises aux familles sous six jours.
Cent trente détenus, soupçonnés d'avoir participé aux affrontements entre deux gangs criminels et au massacre qui s'en est suivi ont été transférés dans des prisons fédérales.
Le ministre brésilien de la Justice, Alexandre Moraes, a annoncé l'investissement de deux milliards de réals, environs 500 millions d'euros, dans la sécurisation des prisons du pays.
A (re)lire → Brésil: 56 détenus massacrés par un gang rival à Manaus