Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Sean Spicer a tout d'abord défendu le scepticisme de son patron sur le rôle de la Russie dans le piratage des réseaux sociaux du parti démocrate. Puis il a annoncé que Donald Trump prévoyait de signer dès son entrée en fonction une série de décrets présidentiels abrogeant nombre de régulations et de dispositions prises par Obama qui, a-t-il dit, ont freiné la croissance économique et les créations d'emplois.
Question du présentateur: Le président Trump va-t-il continuer à tweeter ses opinions comme il l'a fait à propos d'une éventuelle nouvelle course aux armements nucléaires, ou en désapprouvant les sanctions contre la Russie ? « Oui ! » répond Spicer: « Je pense que ça fait flipper les médias traditionnels qu'il soit suivi par plus de 45 millions de personnes, qu'il puisse avoir une conversation directe sans passer par les médias. Le fait est que quand il tweete, il obtient des résultats. »
Il règne déjà chez les journalistes une certaine incertitude sur le maintien du point de presse quotidien de la Maison Blanche. Sans vouloir l'éliminer, Sean Spicer a dit que sa périodicité et son format pourraient changer. Dans une édition spéciale de Meet the Press sur les médias et Trump, les rédacteurs en chef de deux des quotidiens les plus influents, le New York Times et le Wall Street Journal ont exprimé leur inquiétude devant certains propos de Donald Trump qui semblaient menacer la liberté de la presse.