L'accord de paix prévoyait une démobilisation des guérilleros dès le 31 décembre, vendredi 30 décembre, mais le gouvernement et les Farc ont annoncé que les 26 zones de rassemblement définies par l'accord de paix n'étaient pas prêtes.
Jusqu'à présent, les combattants craignaient des poursuites judiciaires. Grâce à cette loi d'amnistie, ils peuvent donc se démobiliser et rendre les armes sans être inquiétés par la justice.
Mais tous les combattants ne seront pas amnistiés, les membres des Farc qui ont commis des crimes contre l'humanité, des massacres ou des viols, comparaîtront devant un tribunal spécial pour la paix. Le Congrès discutera de la mise en place de cette nouvelle juridiction le 16 janvier.
Dans les jours qui viennent, les Farc doivent remettre une liste de membres de la guérilla qui peuvent être amnisitiés, les autres seront transférés dans les zones de rassemblement où ils seront donc privés de leurs libertés, une procédure qui ne durera pas plus d'un mois.
Selon les termes de l'accord, cette loi d'aministie est la garantie juridique que dans 150 jours, les Farc auront rendus les armes, pourront se réinserer dans la vie civile et devenir un véritable parti politique.