Le président argentin a demandé à son ministre de l’Economie et des Finances Alfonso Prat Gay de démissionner
« L’équipe de Macri commence déjà à se fissurer », fait remarquer Página 12. Selon LaNación, le président Mauricio Macri a débarqué le ministre de l’Economie et des Finances Prat-Gay en place depuis un an et a divisé un peu plus la gestion de l’économie du pays. « Une crise et beaucoup d’incertitude », s’inquiète Clarin, selon lequel Mauricio Macri a doublé Alfonso Prat-Gay. Car celui-ci pensait pouvoir s’en sortir jusqu’en mars prochain, après avoir terminé une partie de son travail. Il a donc été surpris d’être débarqué aussi rapidement. Il faut dire que les liens entre Macri et Prat-Gay ont « toujours été marqués par le manque de confiance », analyse Clarin. Macri divise le ministère en deux : Nicolás Dujovne, un libéral, pour l’économie, et Luis Caputo, un proche de Prat-Gay pour les finances. « Macri termine sa première année de mandat avec une crise, même s’il a tenté d’en faire taire le bruit », fait remarquer le journal qui poursuit : « Jamais le débarquement d’un ministre du secteur économique n’a été considéré comme sans importance, surtout dans un pays comme l’Argentine qui a connu l’instabilité et les faillites ». Mais ce choix de Macri pourrait se révéler dangereux, conclut Clarín.
Barack Obama aurait battu Donald Trump s’il avait pu briguer un troisième mandat
C’est ce qu’il a affirmé lors d’une interview publiée hier, indique le New York Times. « Je pense que j’aurai pu mobiliser une majorité du peuple américain et les rallier derrière (ce projet) », en référence à son projet d’inclusion sociale et d’aide aux classes moyennes qui l’avait fait gagner en 2008. « No way », impossible, a rétorqué Donald Trump sur son compte Twitter, titre Politico. Selon Barack Obama, Hillary Clinton a mené une campagne difficile mais elle s’est trop concentrée sur les failles de Trump et pas assez sur « l’engagement démocrate en faveur des personnes qui travaillent ».
A Chicago, 60 personnes se sont fait tirer dessus lors du week-end de Noël
Parmi les personnes blessées, une adolescente de 14 ans qui a reçu des balles dans le dos alors qu’elle se trouvait dans une camionnette, avec une autre fillette de 13 ans et un bébé de 2 ans, raconte le Chicago Tribune. Alors que le père d’un des enfants était descendu de voiture pour parler à quelqu’un, deux personnes ont tiré sur le véhicule. La jeune fille a été transférée à l’hôpital, grièvement blessée. Selon la police de Chicago, la plupart des violences se sont produites dans les zones de conflits entre plusieurs gangs rivaux au sud et à l’ouest de la ville. Ces attaques par balles s’ajoutent au sombre bilan de cette année, fait remarquer le Chicago Tribune : plus de 700 homicides ont été enregistrés cette année, et plus de 4 000 personnes se sont fait tirer dessus. Un niveau de violence jamais atteint depuis 1990, se désole le journal qui rappelle que l’an dernier, 488 personnes ont été tuées à Chicago.
Direction Haïti où le processus de vérification des résultats du premier tour de l'élection présidentielle est toujours en cours
Selon les résultats préliminaires de la présidentielle, le candidat du PHTK, Jovenel Moïse, serait élu dès le premier tour avec 55,67% des voix. Un chiffre contesté par les trois candidats occupant respectivement la deuxième, troisième et quatrième place de cette course à la présidence haïtienne et qui ont donc obtenu la vérification de 1 560 procès-verbaux, soit 12% du total, rappelle Le Nouvelliste.
Mais la vérification qui se fait par le Bureau du contentieux électoral national ne se déroule pas comme prévu
En fin de semaine dernière, les trois partis contestataires « ont déserté le centre (de dépouillement où se déroule cette procédure) après que le tribunal électoral a adopté une méthode qui lui permet d'avancer plus vite, (une méthode) jugée défavorable par les avocats des candidats contestataires », explique Le National.
Mais les candidats malheureux et leurs partis politiques ne sont pas les seuls à émettre les doutes sur la méthodologie de cette vérification. Plusieurs observateurs électoraux nationaux se montrent également inquiets. A l'instar du Réseau national de défense des droits humains, dont la représentante Marie Yolène Giles explique au quotidien de « ne pas vouloir cautionner ce qui se passe au Centre de dépouillement ».
En absence des contestataires et de certains observateurs, « les représentants du PHTK et les juges électoraux font la pluie et le beau temps », souligne de son côté Le Nouvelliste. Le Conseil électoral provisoire, quant à lui, insiste sur la transparence du processus de vérification et se dit confiant que le résultat définitif de l'élection présidentielle sera publié, comme prévu, ce jeudi 29 décembre, conclut Le National.
Au Mexique, 30 000 personnes ont assisté à l’anniversaire des 15 ans de la jeune Rubí, une fête endeuillée par la mort d’un cavalier
L’anniversaire de Rubi Ibarra a été organisé dans un village de 200 habitants près de San Luis Potosí dans le nord du pays par son père. L’invitation était devenue virale sur internet, 1,3 million d’internautes avaient répondu présents. Selon la police qui a mis en place des barrages, environ 30 000 personnes ont assisté à la fête qui a commencé par une messe à 11 heures du matin, raconte El Universal. Un anniversaire entre danse, banquet et chaos, avec des embouteillages jusqu’à 10 kilomètres de long, poursuit le journal.
Une course à cheval, « la chiva de 10 000 pesos », avec un prix de 500 dollars pour le gagnant a provoqué la cohue, en l’absence de barrières de sécurité. Felix Peña, cavalier professionnel qui concourrait « pour la gloire et non pour l’argent », avait-il déclaré peu avant, a été jeté à terre par son cheval, piétiné, il est décédé dans la confusion générale, rapporte Excelsior qui publie une page spéciale sur son site. La course a été suspendue, mais la fête a continué, avec des groupes de musique, et la jeune Rubí en robe rouge et blanche, ovationnée par une foule qui scandait « Rubí, on t’aime » !