Les autorités américaines reprochent à ces banques d’avoir vendu, en toute connaissance de cause, des produits financiers toxiques liés à des crédits immobiliers. En clair, c’est leur rôle dans la crise des subprimes qui est en cause.
Pour échapper à des poursuites en justice, le Crédit Suisse va verser plus de 5 milliards de dollars.
La note de la Deutsche Bank s’annonce, elle, encore plus salée. Certes, elle n’atteint pas les 14 milliards de dollars réclamés initialement par les autorités américaines. Mais elle va quand même s’acquitter d’une amende de 3 milliards de dollars. Et elle devra en consacrer quatre autres à des mesures de dédommagement de ses clients. Pour ce faire, elle va donc réviser certaines conditions de prêts déjà accordés et apporter des aides aux emprunteurs sur cinq ans.
Un accord devrait être finalisé avant l’investiture de Donald Trump
Mais comme pour le Crédit Suisse, il ne s’agit encore que d’un accord de principe. Deutsche Bank s’attend malgré tout à ce qu’un accord définitif soit finalisé avant l’investiture de Donald Trump à la Maison Blanche, le 20 janvier. Et pour cause : l’établissement bancaire allemand est un important créancier du futur président américain.