Rick Perry a gouverné pendant 15 ans le Texas, un Etat riche en pétrole, avant de se lancer dans la course à l'investiture du parti républicain en 2012. Il retente sa chance en 2016 mais jette rapidement l'éponge, se rallie à Ted Cruz, et s'oppose au milliardaire Donald Trump, le qualifiant de « cancer pour le conservatisme ».
Mais le futur locataire de la Maison-Blanche n'est pas rancunier. Le climatosceptique Donald Trump a même félicité l'ancien gouverneur du Texas pour avoir « produit des millions de nouveaux emplois et fait baisser le prix de l'énergie dans son Etat ».
Un conservateur pur jus
Défenseur acharné du second amendement et du droit au port d'armes, partisan de la peine capitale qui a été appliquée dans le Texas plus que dans tout autre Etat, Rick Perry s'est formé dans l'équipe de George W. Bush à la fin des années 1990, avant de devenir gouverneur.
Au Texas, il a mis en pratique la réduction drastique des dépenses et des impôts et une politique conservatrice sur les questions de société, comme les restrictions du droit à l'avortement, et a largement autorisé le recours à la fracturation hydraulique pour exploiter le gaz de schiste.
Candidat malheureux à l'investiture du parti républicain en 2012 face à Mitt Romney, il avait déclaré à l'époque vouloir supprimer trois ministères, mais victime d'un trou de mémoire, il n'avait pu en citer que deux, dont celui de l'Energie que vient de lui confier Donald Trump.
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