Le coup de fil entre Donald Trump et Tsai In-wen qui a provoqué l’ire de pékin, n’avait en réalité rien de spontané, rapporte le Washington Post. Cette « communication historique », note le quotidien, la première entre un leader américain et taiwanais depuis 1979, a fait l’objet de débats dans l’équipe du président élu. Elle a été minutieusement préparée par les spécialistes du dossier, du côté de Washington comme du côté de Taipei.
Richard Grenell, ancien responsable au Département d’État et aujourd’hui dans l’équipe qui prépare la transition aux États-Unis, précise que ce coup de fil est intervenu deux semaines après un autre appel important en direction de la Chine, mais cette fois avec le président Xi Jinping à Pékin. Un téléphone à la Chine rouge qui n’a pas donné de « résultats substantiels » précise le conseiller. C’est aussi une façon pour Donald Trump souligne les experts cités par le Washington Post de montrer qu’il respecte l’un des engagements de sa campagne, à savoir être ferme avec Pékin.
Nouveau tracé pour l’oléoduc controversé dans le Dakota du Nord ?
Pour une fois, ce sont les Amérindiens qui gagnent, les écologistes aussi. L’armée cherche une « voie alternative » à cet oléoduc qui devait traverser quatre Etats américains et transporter le pétrole extrait dans le nord Dakota près de la frontière canadienne, jusqu’en Illinois. 3,7 milliards de dollars étaient sur la table.
C’est une « victoire très importante pour la tribu Sioux » qui s’est opposé à ce projet, affirme le New York Times, l’oléoduc devant initialement passer tout près de la réserve indienne. « Avec l’entrée en fonction du président élu Donald Trump dans 47 jours, nous espérons que ce n’est pas ici le dernier mot de l’histoire » a pour sa part fait savoir l’un des porte-parole du lobby pro-oléoduc cité par nos confrères du New York Times.
La famille de Donald Trump aux affaires
Lorsque Donald J. Trump a accueilli pour la première fois un dirigeant étranger en tant que président élu, la liste des invités comprenait un nom pour le moins surprenant, à savoir l’une de ses filles.
On sait désormais pourquoi Ivanka Trump était sur la photo de la rencontre entre son père et le Premier ministre japonais Shinzo Abe le mois dernier. Ivanka était là tout simplement pour finaliser un contrat avec le géant nippon de l’habillement Sanei, indique le New York Times.
« Pizza Gate » : Un homme armé d’un fusil d’assaut interpellé
Un homme de Caroline du Nord s’est approché dimanche d’un restaurant italien du nord-ouest de Washington. Il portait un fusil d’assaut et il a tiré un ou plusieurs coups de feu rapportent l’ensemble des journaux ce lundi, dont le Washington Post et le New York Times. L’individu aurait confié à la police vouloir « mener sa propre enquête » sur ce restaurant, au centre de l’une des plus folles rumeurs de la campagne présidentielle aux États-Unis.
Des fausses informations indiquaient en effet que cette pizzeria fréquentée par les hipsters de Washington était un repère de pédophiles menés par Hillary Clinton. C’est évidemment complètement faux, rappellent aujourd’hui les quotidiens, et on mesure à quel point ces rumeurs nauséabondes diffusées sur les réseaux sociaux peuvent être dangereuses.
Californie : Des robots, mais pas de boulots dans les entrepôts
À lire dans sur le site du Los Angeles Times, cette passionnante et longue enquête multimédia consacrée à la nouvelle économie de la distribution aux États-Unis. Si l’explosion du commerce en ligne entraine la multiplication des plateformes de storage, elle ne contribue pas forcément à un boom de l’emploi. Le quotidien raconte notamment l’aventure de ce monumental entrepôt construit à Moreno Valley, ville du comté de Riverside en Californie. Initié il y a six ans, le projet devait entraîner une vague de nouvelles embauches.
Au lieu de cela, la compagnie originaire de l’Ontario à l’origine du projet a dû licencier la moitié des 1200 employés qu’elle employait sur cinq sites précédemment dispersés. « Aujourd’hui rencontrer un humain relève de l’exploit » note le LA Times. Seulement 550 personnes travaillent dans l’immense hangar, au côté d’une armée de robots. La plupart des personnels encore en poste « sont assis derrière des ordinateurs et surveillent le ballet des machines », poursuit le quotidien. Les entrepôts qui ont longtemps constitué l’un des grands pôles d’emploi pour les moins qualifiés en Californie ont ralenti leurs embauches.
Les anticastristes rêvent de changements à Cuba
Alors que se déroulaient les funérailles du leader cubain disparu Fidel Castro dimanche à Cuba, les exilés manifestaient leur espoir de changement à Miami. Près de 300 exilés se sont rassemblés autour du Mémorial des Cubains victimes de la dictature, rapporte le Miami Herald dans cette vidéo diffusée sur le site internet du quotidien.
Beaucoup d’entre eux espèrent que cette disparition du Lider Maximo va leur permettre de retourner au pays. « Mon rêve, dit cet homme interviewé par le Miami Herald, c’est qu’à ma mort, mes cendres puissent retourner à Cuba, le pays où je suis né ».
Au Mexique, débat autour du projet de loi sur la sécurité intérieure
Ce dessin publié dans la Nacion parle de lui-même. On y voit un soldat mexicain qui porte sur son dos une voiture de la police, signe que l’armée en fait beaucoup en matière de sécurité. Les parlementaires des différentes familles politiques et les spécialistes en matière de sécurité estiment que le Congrès doit approuver de manière urgente la loi sur la sécurité intérieure croit savoir la Nacion, qui consacre un long dossier et son éditorial intitulé « la dette envers l’armée ».
Si ce projet de loi est adopté, l’armée mexicaine verrait en effet ses moyens augmentés pour combattre la délinquance organisée, mais aussi la corruption. Une loi qui pose toutefois problème aux ONG précise le quotidien, inquiètent de voir cette loi empiéter sur les droits de l’Homme.
Scandale Petrobras au Brésil
Et on termine par ce joli portfolio dans Folha de Sao Paulo. Plus de 20 000 personnes ont manifesté dans plusieurs grandes villes du Brésil dimanche contre la corruption et pour soutenir l’enquête autour du scandale politique Petrobras.
Des manifestants aux couleurs de la nation, jusqu’à se maquiller le visage du drapeau brésilien sur les photos du quotidien de Sao Paulo où 15 000 personnes ont manifesté le long de l’avenue Paulista selon la police. Dans un communiqué, la présidence brésilienne a salué la « vitalité de notre démocratie » sans plus de commentaire.