Avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau
De gros plots de béton, comme en trouvent à Bagdad et Kaboul, protègent maintenant la Trump Tower, située sur la cinquième avenue qui est aussi l'artère commerçante la plus chère du monde et ce n'est pas du goût de tout le monde.
« Le trafic ici est juste horrible. Toute l'atmosphère et la circulation sont perturbées », explique Zoé, qui travaille à proximité.
Les boutiques de luxe, tels que le bijoutier Tiffany ou le couturier Gucci situés dans la Trump Tower, voient même leurs clients fuir les contrôles de sécurité. Au point de craindre une mini récession Trump, bien ironique pour celui qui a promis de ramener la prospérité aux Etats-Unis.
Tout le centre de Manhattan est congestionné et les livraisons sont, elles aussi, de plus en plus difficiles. « D'habitude je fais ce trajet entre 3h00 et 3h30, maintenant c'est deux fois plus », assure un homme.
Lors d'une conférence de presse qui s'est tenue vendredi, le maire de New York s'impatiente. « C'est complètement inédit, nous n'avons jamais eu une telle situation où un président des Etats-Unis reste dans New York de manière aussi régulière », souligne Bill de Blasio.
Les autorités espèrent maintenant que Donald Trump rejoindra bien la Maison Blanche à Washington le 20 janvier 2017 et que la Trump Tower ne se transformera pas en nouveau lieu de pouvoir en plein cœur de Manhattan.