Le danois Vestas Wind, le numéro 1 mondial de fabrication d’éoliennes, est l'une des premières entreprises du secteur à faire les frais de la victoire de Donald Trump. La valeur de son action a perdu 8,5%, surtout en raison de sa forte activité outre-Atlantique : 40% de ses ventes sont réalisées aux Etats-Unis.
Moins touché, le fabricant espagnol Gamesa a tout de même chuté de 4,22%. Les investisseurs n’oublient pas la préférence de Donald Trump pour le charbon et le gaz naturel, affichée lors de sa campagne. Ils considèrent que les énergies renouvelables coutent cher aux contribuables américains.
En effet, depuis 2009, le Congrès américain a voté d’importantes aides aux particuliers et aux entreprises pour la production d'énergies vertes, 18 milliards de dollars ont été investis par l'Etat fédéral.
Les entreprises du secteur sont fébriles face à l'éventualité d'une réduction, voire d'une disparition des avantages fiscaux alloués aux secteurs de l’éolien et du solaire. Le programme dont ils bénéficient par le biais de crédit d'impôt court jusqu'en 2020.