7 500 postes, plutôt dans les fonctions administratives, seront supprimés chez Bombardier d'ici la fin 2018, soit plus de 10% des effectifs mondiaux. Déjà en février dernier le groupe aéronautique et ferroviaire canadien avait annoncé la suppression de 7000 postes d'ici la fin 2017, essentiellement dans la production.
En butte à des difficultés, le groupe Bombardier s'est lancé l'an dernier dans une vaste opération de restructuration sur cinq ans. Ce plan de redressement portera à la fois sur les coûts, les effectifs et l'organisation.
Interrogé par l'AFP, un porte-parole du groupe a déclaré depuis Montréal que Bombardier allait « dans la mesure du possible », recourir à des départs volontaires et proposer des changements de postes aux salariés concernés. « Même s'il est toujours difficile de restructurer, les actions annoncées aujourd'hui sont nécessaires pour assurer la compétitivité à long terme de Bombardier et permettre à l'entreprise de continuer à investir dans son portefeuille de produits d'avant-garde, tout en réduisant l'endettement à son bilan », a déclaré le PDG du constructeur Alain Bellemare, dans un communiqué.
Les dernières mesures annoncées devraient permettre environ 300 millions de dollars d'économies d'ici la fin 2018. En 2015, le groupe employait plus de 70 000 personnes dans 75 sites de production et d'ingénierie dans 28 pays, dont deux sites dans l'ouest et le nord de la France. Bombardier affichait alors 18 milliards de dollars de chiffre d'affaires.